[Top Indépendants 2021] Cédric Moulot s’associe à la famille Burrus

Nouvelle ère et nouvelle aventure pour Cédric Moulot qui poursuit son association déjà amorcée avec la famille Burrus à la tête de la SALPA (Société Alsacienne de Participations Agro-Alimentaires). L’histoire a débuté dans une période difficile pour le dirigeant de CM Collection, alors en plein chantier de rénovation de son établissement phare, le Crocodile.

Elle s’est accélérée lors des deux confinements de 2020 pour ouvrir aujourd’hui un nouveau chapitre, celui d’une association sur les 10 restaurants que compte désormais le groupe (Au Crocodile, Le 1741, Chez Yvonne, 231 East Street, Le Saint Sépulcre, La Vignette, Aux Armes de Strasbourg, Le Tire-Bouchon, Maison Artzner, Le Relais de la Poste). « Le chantier du Crocodile nous a permis de faire connaissance, et puis lors des confinements de 2020, nous avons souhaité aller plus loin », résume le chef d’orchestre Cédric Moulot. « Bienveillance et respect des paroles données ont été les moteurs de ce processus », affirme-t-il très clairement. Pour le clan Burrus, c’est l’occasion de poursuivre l’aventure initiée au Crocodile, en s’impliquant plus fortement à Strasbourg. Quant à Cédric Moulot, la gouvernance mise en place lui laisse le temps qui lui manquait depuis quelques années pour se consacrer à l’opérationnel (signatures culinaires, travail de RH, recrutement, etc.) là où la famille Burrus met à disposition ses compétences en matière juridique, comptable et administrative. « Nous avons décidé de dupliquer le modèle de gouvernance du Crocodile », précise Cédric Moulot.

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Attentifs aux opportunités

Pour le groupe qui compte désormais 10 restaurants et 200 collaborateurs, cette nouvelle donne ne devrait pas changer grand-chose. « Personne n’a été laissé sur le carreau », précise Cédric Moulot. « Nous avançons désormais pour stabiliser et consolider le groupe, les équipes, fidéliser la clientèle. Notre métier reste un métier d’artisanat, l’humain est donc au centre de nos préoccupations ». Cependant, celui qui œuvre à travers sa collection de restaurants pour le maintien du patrimoine gastronomique strasbourgeois se dit toujours ouvert si une nouvelle opportunité d’agrandir ladite collection se fait jour : « ce n’est pas un but aujourd’hui, mais nous restons attentifs aux opportunités ». Comme l’aura été la reprise de Chez Yvonne cette année, l’un des restaurants les plus emblématiques de Strasbourg. C’est donc « une très bonne année 2021 » pour le patron strasbourgeois au vu de cette association et des garanties qu’elle offre pour les prochaines années, même si au regard du contexte actuel, sur le plan plus précis du business ça reste une année difficile. Avant de glisser, sourire en coin que « la famille Burrus est consciente de ce contexte. Alors elle laisse mijoter le plat à feu doux, toujours dans la bienveillance et le respect de la parole donnée ».

Emmanuel Didierjean

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