[Top restauration indépendante] : LeCoq-Gadby, faire sa mue pour durer

Chloé Labiche
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BRETAGNE
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N°10 « Nous sommes une entreprise familiale en pleine évolution, voire révolution », résume Véronique Brégeon-Valeau, la propriétaire et gérante de LeCoq-Gadby à Rennes. Ce traiteur fondé en 1902 a décidé de «rendre »son étoile Michelin il y a deux ans et de se défaire de son restaurant de la rue d’Antrain pour se recentrer sur l’activité historique de traiteur. « Il y a aujourd’hui une survalorisation de certains postes qui fait que les egos l’emportent sur l’équilibre de l’entreprise. Je n’étais plus maître dans ma maison, j’ai voulu me réapproprier notre histoire. Abandonner l’étoile allait dans ce sens», explique la dirigeante. Autre raison : un quartier devenu trop résidentiel en raison de l’évolution de la ville. L’établissement de la rue d’Antrain est désormais consacré uniquement à l’hôtel écologique et à son espace séminaire. L’entreprise a acquis du coup un nouveau laboratoire pour assurer la production et le développement de la partie traiteur. Un concept de café depuis un an Mais pas seulement. LeCoqGadby n’a, en effet, pas totalement abandonné le service à table puisque la société a ouvert un café, il y a un peu plus d’un an, au sein de l’espace culturel des Champs Libres à Rennes et sous la forme d’une concession de cinq ans. Avec une soixantaine de places assises, le lieu propose à la fois une offre de déjeuner à midi mais aussi de goûter et de collation le reste de la journée. « C’est un lieu de centre-ville, convivial, dont la décoration est gérée comme un espace lounge. On peut y avoir un passage dans l’après-midi le week-end de 400 personnes. » Une façon pour LeCoq-Dagby d’aller à la rencontre d’une nouvelle clientèle et de travailler sur la synergie entre les lieux notamment en termes de personnel. L’entreprise repart ainsi quasi de zéro et entend s’offrir un développement viable et raisonné. « Je veux travailler de façon éthique, loin d’une phase de croissance à tout crin, pour une entreprise viable et vivable pour mes collaborateurs », insiste Véronique Brégeon-Valeau.Chloé Labiche
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