« L’expansion est notre priorité », résume Manon Guignard, responsable de la communication d’Uber Eats France. Si la plateforme de livraison de repas ne s’est lancée pour de bon qu’en mars 2016, elle entend bien avancer à marche rapide pour s’imposer sur ce marché disputé. Aujourd’hui présent dans 102 villes françaises, Uber Eats compte faire rapidement grossir le chiffre. « L’idée est désormais de s’implanter sur des villes moyennes, entre 30 000 et 60 000 habitants, à l’image de Saint-Malo, Cherbourg ou Arras. On s’attache surtout à la diversité de l’offre de restauration dans la zone », confie Manon Guignard. Avec l’ambition de maintenir un équilibre de 70 % de restaurants indépendants et 30 % de chaînes. Pas question pour Uber Eats de se laisser enfermer dans l’image de « la plateforme de McDonald’s » et de laisser le champ libre à la concurrence sur les segments porteurs du premium et du healthy. Partenariats avec des chefsLe géant de la livraison entend ainsi diversifier son offre avec des enseignes plus gastronomiques et le faire savoir. Uber Eats multiplie ainsi les opérations avec des chefs pour retravailler son image : collaboration avec l’émission Top Chef afin de livrer le plat réalisé durant le programme ou encore partenariat avec Taste of Paris. Durant le festival, Uber Eats a ainsi livré les créations des chefs au sein de deux espaces dans le Grand Palais. « Nous continuons de proposer des expériences au consommateur, c’est dans notre ADN. Cela nous permet de gagner en notoriété et de fidéliser nos clients », souligne Manon Guignard. Autre axe de développement : un travail accru sur les restaurants virtuels qui s’est notamment traduit par la création récente de Maison Poké, la première chaîne du genre, et qui devrait se poursuivre. 400 restaurants virtuels sont disponibles uniquement en livraison via l’application, Uber Eats vise le millier d’ici la fin de l’année.