C’est sans tambours, trompettes ni aucune communication que Wagamama a ouvert son premier restaurant en France le 4 février. Et pourtant cela fait près de deux ans que le projet couvait et se faisait attendre. « En moyenne les marques anglo-saxonnes mettent 18 ans à arriver en France. Nous sommes dans un métier de proximité, on s’occupe d’abord de son marché, après on s’exporte dans les pays de même langue. Aujourd’hui Wagamama accélère son développement à l’international et en Europe notamment avec des cibles importantes comme l’Italie, l’Espagne et la France », explique Philippe Sadoun, P-DG France de l’enseigne. Ce dernier a obtenu la franchise exclusive, hors transport, de Wagamama dans l’Hexagone. La chaîne est déjà présente dans 25 pays avec près de 200 restaurants. C’est donc à proximité de la gare Saint-Lazare dans d’anciens locaux de la SNCF, place de Budapest à Paris (75), que l’enseigne de fast casual panasiatique s’est installée sur près de 300 m² avec 130 places assises, 50 places en terrasse et une trentaine de salariés. Desserts et cocktailsLa carte décline ramen, curry, teppanyaki et autres donburi avec un ticket moyen de 18 €. Parmi les spécificités de cette première unité française : pas d’eau minérale mais de la micro filtrée Aquachiara affirmant ainsi l’engagement éco responsable de l’enseigne. Mais également une carte de desserts plus étoffée et un véritable bar à cocktails. « Nous voulons rajouter à l’ADN britannique de Wagamama une touche française en développant un second temps après 22 h 30 avec ambiance plus lounge, lumières tamisées, DJ, cocktails et carte restreinte », confie David Maréchal, directeur de l’établissement et responsable du développement. Pour le moment très discrète sur les chiffres et les ouvertures malgré un démarrage très satisfaisant, l’équipe se focalise sur la fidélisation de la clientèle et la réussite de cette première implantation. D’autres unités pourraient cependant voir le jour cette année en Ile-de-France.Chloé Labiche