Anaëlle Boizard valorise la pintade version street-food
Les quatre candidats sélectionnés pour la finale de la première édition du Trophée pintade des jeunes talents, organisé par le Comité interprofessionnel de la pintade (CIP), s’affrontaient ce mercredi 27 mars à l’école Ferrandi Paris.
Attention... talent ! Anaëlle Boizard, 16 ans, benjamine des candidats en lice, vient de se distinguer en remportant la toute première édition du Trophée pintade des jeunes talents, dont le thème portait sur la street-food. Elle s’est imposée avec un « Bento de pintade aux saveurs thaïlandaises » présenté dans un contenant nomade spécialement pensé pour l'occasion. La pintade, vedette de la recette, était travaillée de plusieurs façons : en brochettes, bouillon, et boulettes.
Anaëlle Boizard est actuellement en première MHR au lycée professionnel François Mitterrand, à Château-Chinon (58). La jeune candidate, qui a déjà réalisé plusieurs stages dans des restaurants de la région (La Bourgogne et Dr Wine à Dijon, Le Vieux Morvan à Château-Chinon, etc.), préparait la finale depuis plusieurs semaines avec son professeur Mathieu Baudry.
La finale de ce concours, organisé par le Comité interprofessionnel de la pintade (CIP), se déroulait ce mercredi 27 mars à l’école Ferrandi Paris, devant un jury présidé par le chef MOF Guy Legay, et était composé de Maeva Destombes, journaliste culinaire, David Kolski, animateur France Bleu Ile-de-France, Benoît Nicolas, MOF et professeur chez Ferrandi Paris, Jean-Charles Schamberger, directeur des rédactions du Pôle restauration de Zepros, Sandrine Segaud, éleveuse et membre du CIP Pintade, et Jean-Louis Zwick, président du CIP-Pintade. Le concours était ouvert aux jeunes âgés de 16 à 24 ans, futurs cuisiniers, charcutiers, traiteurs, etc. en écoles, en apprentissage et aux personnes suivant une formation de cuisine en candidats libres. Il a pour objectif de montrer que la pintade a toute sa place au cœur de la tendance street-food. « La pintade doit reconquérir la restauration hors domicile ! », déclare Jean-Louis Zwick. En effet, si 1/3 de la production s'écoule en RHD, c'est une proportion encore loin des 57 % de 2019. Selon une étude menée par l’Institut CSA pour le CIP en 2023, 58 % des Français souhaiteraient d’ailleurs voir davantage de plats de pintade sur les cartes des restaurants.
Ainsi, le deuxième programme européen d'action et d'information que mène le CIP (en France, en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas) s’adresse aussi bien aux professionnels de la RHD qu’aux consommateurs. Il vise à leur permettre d'identifier la pintade comme un produit dans l'air du temps, qui contribue à une alimentation durable, saine et diversifiée, dont les modes de production intègrent le bien-être animal comme la préservation de l'environnement. Et ce, tout en contribuant au dynamisme économique des territoires et à la souveraineté alimentaire de l'Europe. De fait, le CIP entretient une large présence, en plusieurs langues, sur Internet et les réseaux sociaux. Il développe notamment un partenariat avec l’agence de communication digitale Tokster afin de sensibiliser les chefs et leur fournir des informations adaptées.
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