[Top 100] : « Nous avons démarré 2022 sans aucune défaillance »

(G. d. M.) Globalement, l’ensemble du réseau C10 affiche une performance à - 32  % par rapport à 2019 et à + 11,2 % par rapport à 2020. Toutes les catégories sont sensiblement au même niveau. À noter qu’en 2021 les caves Comptoir des Vignes se sont remarquablement bien comportées, profitant de la fermeture des CHR sur le premier quadrimestre. 
Ce que je retiens c’est que le travail d’accompagnement des adhérents a fonctionné et qu’avec les aides gouvernementales qui ont été mises en place et pilotées - mais qu’il a fallu aller obtenir - nous avons démarré 2022 sans aucune défaillance et avec 100 % de nos adhérents présents au sein du réseau.
Nous avons connu en 2021 une campagne achats assez particulière, avec des industriels qui nous ont pour une majorité d’entre eux accompagnés sur les positions tarifaires, dans le cadre de notre politique achat et commerciale relayée par notre opération de communication « Un café et l’addition » destinée à maintenir nos tarifs dans une période extrêmement complexe pour les CHR. Nous avons également essayé d’être le plus efficients possible dans la mise en place des promotions, pour permettre d’être au plus proches des demandes de nos clients. Enfin, nous avons lancé un appel d’offres logistique afin de faire évoluer le schéma de notre dispositif national. 
Cette période a, par ailleurs, été favorable à l’Institut C10. Nous avons battu notre record avec plus de 1150 stagiaires formés et un nombre important de sessions de formations, notamment celles orientées vers les gestes et postures en vue du redémarrage de l’activité. 

(G. d. M.) Nous avons continué à accélérer, et ce, dans trois domaines. D’abord, avec la mise en place de plus de 50 portails clients chez nos adhérents, lesquels sont opérationnels à date. Nous continuons à monter en puissance. Notre objectif d’une soixantaine de portails sera atteint d’ici à la fin 2022. Nous continuons à accompagner nos adhérents, via leurs managements et managements intermédiaires, pour qu’ils entraînent leurs clients dans le mouvement : il y a aujourd’hui 5 % du total des commandes qui sont passées en ligne, nous nous fixons un objectif autour de 30 %. D’autres fonctionnalités vont voir le jour sur ces portails : suivi des factures, tarifs, mise à disposition de matériels, prise de rendez-vous, etc. Nous allons également monter en puissance sur la partie promotionnelle. 
Ensuite, via le lancement de la plateforme Marchandiz. Celle-ci fonctionne et nous sommes désormais en train de l’intégrer dans les portails des adhérents. Le nombre de marchands continue à croître, notre volonté étant d’aller chercher des marchands locaux. 
Enfin, nous avons mis en place un référentiel articles commun à tous les adhérents et transversal à l’ensemble des outils de C10. 
 

(G. d. M.) Tout d’abord, le premier semestre s’inscrit dans une tendance positive qui par rapport à 2019 devrait se situer autour de + 5 %. Ensuite, il y a eu simultanément une évolution du mix produits très importante, avec une croissance importante des spiritueux et des vins effervescents. S’agit-il de consommation exacerbée ? De récupération de parts de marché par les distributeurs et par le CHR qui retrouve une tendance positive après deux années fortement perturbées ? La crise internationale actuelle perturbe, bien entendu, les approvisionnements, mais commence aussi à impacter les tarifs ; même si, à ce jour, il n’y a que très peu de renégociations finalisées. Nous veillons évidemment à faire la part des choses entre hausse des prix due à la flambée de certaines matières premières dont le transport… et l’opportunisme ! Nos formats consignés CHR ne sont forcément pas impactés de la même façon et au même niveau que les autres contenants communs au CHR et à la GD.

(C. D.) Ce qui est négocié au national est préservé pour l’instant. Pour le reste, compte tenu de l’augmentation des coûts des énergies, chaque adhérent mène la politique commerciale qui lui est propre et décide d’imputer les hausses ou pas. Au-delà de la question des tarifs, il y a des problématiques de disponibilités des produits et de transports qui se cumulent, impactant l’activité de manière inattendue et exceptionnelle. Il faut donc mettre beaucoup d’énergie, éviter les ruptures et s’approvisionner de façon optimale.

(G. d. M.) Nous regardons le sujet, mais la mobilité géographique des gens est telle que les solutions ne peuvent être que locales sur des postes de préparateurs, ripeurs, chauffeurs, approvisionneurs, etc. 
Pour autant, il est important de valoriser et faire connaître ces métiers. Nous travaillons ainsi avec la FNB sur le dimensionnement des postes. Il faut aussi prendre en compte la pénibilité, aménager les postes de travail, mettre en place des outils. Nous devons évoluer nous-mêmes afin que nos collaborateurs puissent s’épanouir et œuvrer sur le long terme dans nos entreprises tout en remplissant leur mission.

(G. d. M.) L’accélération de l’e-commerce chez Comptoir des Vignes. Nous avons également un projet à mi-chemin entre le digital et le print concernant de nouveaux outils pour la création de cartes de boissons qui remplaceront CDV Online, et aussi un projet interne pour faire évoluer notre schéma promotionnel. 
Côté logistique, fin 2022, nous aurons déménagé notre plateforme, en changeant de prestataire et en nous rapprochant de Paris.

(C. D.) L’accélération de la transformation du digital en intégrant Marchandiz au sein des différents portails adhérents afin d’avoir une offre bien packagée pour le CHR. Nous allons également continuer à capitaliser sur nos trois MDD phares, Jus de Rêve, Norbert, Bèl Arrangé, et nous allons lancer une ou deux nouvelles marques en sans-alcool d’ici à juin 2023.
Enfin, nous construisons une politique RSE reposant sur 4 piliers  : l’offre responsable, la gestion des déchets, le capital humain et la logistique du futur. C’est en mutualisant nos forces, nos moyens, nos idées que nous réussirons à construire ce que nous avons envie de faire demain.