Copper Branch sème son végétarisme facile

Chloé Labiche
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La montée en puissance se poursuit pour la chaîne de restauration rapide végétarienne canadienne arrivée en France en début d’année. Copper Branch a inauguré fin avril son cinquième restaurant européen à Boulogne-Billancourt (92), il rejoint ceux de Brest (29), Angers (49), Nice (06) et Bruxelles en Belgique. Strasbourg et Lyon suivent dans la foulée.

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L’enseigne qui se développe exclusivement en franchise affichera onze unités d’ici la fin de l’année. En 2020 une vingtaine de restaurants devraient voir le jour en France et en Belgique. « Aujourd’hui nous avons 61 franchises signées et confirmées dans ces deux pays. Nous préférons consolider ces marchés dans un premier temps avant d’en attaquer d’autres », confie Martin Ayotte qui détient la master franchise Copper Branch pour la France, la Belgique, Monaco, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la République Tchèque et la Suisse. Ce dernier entend aller vite pour répondre à cette demande d’offre végétarienne très grand public avant la concurrence. « Nous n’aimons pas trop parler de vegans ou de végétariens, on s’adresse vraiment à M. et Mme tout le monde », insiste Martin Ayotte.

Pousser le bio et le local

Les restaurants de 150 à 200 m2 réalisent entre 100 et 200 tickets jour selon les emplacements avec un ticket moyen très fast casual de 16 €-18€. La livraison s’élève à 30 % et la vente à emporter à 20 % en moyenne. La chaîne travaille à s’approvisionner le plus possible en bio et en local, notamment avec les fruits et légumes sourcés dans un rayon de 50 km. Quelques produits sont encore importés mais Copper Branch œuvre à réduire leur nombre à l’image des marinades et sauces. Ces dernières confectionnées initialement au Canada seront à partir de septembre produites en France. Autres adaptations par rapport au modèle nord-américain : les frites qui ne sont plus proposées au Canada mais qui sont à la carte en Europe mais aussi des assaisonnements moins épicés ou encore une offre petit déjeuner sucrée plus étoffée qu’Outre-Atlantique ou le salé l’emporte.

Chloé Labiche
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