Dalmata décolle avec Giorgio
La pépite parisienne à la déco rose flashy de Julien Bouaziz donne des ailes à son groupe. Lancé début 2018, le restaurant d’une trentaine de place assise dédié exclusivement à la pizza napolitaine a rencontré son public et réalise entre 1,2 M€ et 1,3 M€ de chiffre d’affaires. Un succès qui a aiguisé l’appétit de Gruppo Dalmata qui ouvrira fin septembre un établissement encore plus ambitieux façon trattoria cette fois pour montrer toute l’ampleur de son savoir-faire.
Baptisé Giorgio, l’adresse s’étendra sur 180 m2 rue de Charonne et déclinera pâtes, pizza, entrées à partager, desserts et cocktails dans une ambiance festive aux notes « italo disco et glamour californien des années 1970 » symbolisée par les deux imposants fours à bois recouverts de carreaux de miroir façon boules à facettes. « L’idée est de se diversifier en restant excellent dans tout ce que l’on fait. Aller de la trattoria chic au restaurant haut de gamme à la boulangerie de quartier. Le développement et le positionnement sont larges », explique Julien Bouaziz qui a investi 1,4 M€ pour Giorgio.
Des concepts en stock
Pour ce dernier, l’ambition est depuis le départ de décliner des lieux différents et d’y injecter beaucoup de story-telling. Gruppo Dalmata a pour cela réalisé une levée de fond d'un million d'euros auprès d’investisseurs privés début 2019. Une troisième adresse est ainsi programmée début 2021 avec une même stratégie : trouver un lieu correspondant aux critères du groupe et y tailler une ambiance sur mesure. « Nous avons des concepts en stocks et on s’adapte au lieu », dévoile Julien Bouaziz. Malgré le contexte difficile, auquel il s’adapte en soignant digitalisation et livraison, Gruppo Dalmata s’accroche à son optimisme et à sa volonté de développement. Parmi les projets il y a celui de pousser l’activité événementiel des restaurants pour en faire des lieux de destination. « En continuant à suivre notre logique de faire bon, pas cher et meilleur que les autres on se dit qu’il y aura toujours des acteurs forts qui marcheront autant voire mieux qu’avant », confie Julien Bouaziz.