[Top 100] Les Ets Esnault évitent la disparition de Rachel’s

91 - Bondoufle

58e - Le redressement tient quasi du miracle ! Après cinq mois d’activité seulement en 2022, le chiffre d’affaires de Rachel’s (marque Kaës), la filiale des Établissements Esnault spécialisée dans la fabrication de produits finis pour la RHD (buns, bagels, cheese-cakes, cookies, muffins, tartes salées…), atteint 1,9 M€.

C’est 125 % de plus qu’au cours des cinq premiers mois de l’exercice 2021 et déjà 60  % de plus que l’ensemble de l’exercice 2020 ! Aujourd’hui, Rachel’s livre des chaînes de restauration et des hôtels sur la base de recettes exclusives parfois, ainsi que des chaînes de vente à emporter dans les gares, et les TGV. Prochain objectif : le catering pour les avions. Rachel’s commence même à se faire connaître en dehors de l’Ile-de-France. Le fabricant livre depuis peu des chaînes de restauration commerciale et collective ainsi que des gares SNCF à Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille.

Le renfort des deux fils

Pourtant, c’est loin d’être gagné le 1er février 2020 quand Sandrine et Christophe Esnault, le couple propriétaire du distributeur francilien de produits pour la boulangerie-pâtisserie, rachètent Rachel’s alors en dépôt de bilan. Ils décident de conserver 47 des 118  salariés et de relancer l’entreprise ; ils pensent avoir fait le plus dur. Sauf qu’un mois plus tard démarre le premier confinement avec la fermeture des hôtels et des restaurants clients de leur nouvelle filiale… Heureusement que Rachel’s est désormais adossé à une maison mère solide dont la clientèle des artisans boulangers va très bien travailler pendant les périodes de confinement de 2020. « On a sauvé Rachel’s grâce aux Ets Esnault », analyse Sandrine Esnault avec le recul.

Dans le détail, en 2020 et en 2021 les nouveaux propriétaires de Rachel’s relancent l’outil de production, valorisent le savoir-faire maison et surtout développent le fichier clients grâce à leurs fils Anthony (25 ans) et Dylan (27  ans). « Nos fils ont su remobiliser les équipes malgré le Covid et redorer l’image de Rachel’s », conclut Sandrine Esnault.