Stef conserve une bonne dynamique d’activité au 1er semestre

Au premier semestre 2025, le chiffre d’affaires de Stef progresse (+ 6,4 % et + 4 % à périmètre comparable) mais la marge opérationnelle souffre (recul de 20 M€ du résultat opérationnel, concentré à l’étranger) en raison notamment d’éléments exceptionnels en Italie qui faussent la lecture de la performance du groupe sur d’autres périmètres. Ce dernier reste donc pleinement aligné sur son plan stratégique 2022-2026, avec l’ambition inchangée d’être le leader du secteur dans tous ses pays d’implantation et d’atteindre 5 Md€ de chiffre d’affaires à fin 2026. La signature fin août de l’accord d’intégration des activités sous température dirigée de la société Christian Cavegn AG au sein de sa filiale Stef Suisse s’inscrit dans cette stratégie de croissance en permettant à STEF Suisse de disposer d’un maillage territorial complet.

« Notre activité est bien orientée sur ce premier semestre, mais les résultats sont impactés par trois évènements exceptionnels défavorables : une régularisation exceptionnelle de TVA en Italie, le renforcement de la pression fiscale en France et les coûts d’intégration des dernières acquisitions au Benelux. Nous restons confiants car ces résultats ne reflètent ni le potentiel structurel de notre groupe, ni notre vision à long terme. Nous poursuivrons d’ailleurs au second semestre notre ambition de leadership grâce à la finalisation d’une nouvelle acquisition en Suisse », déclare Stanislas Lemor, P-DG du Groupe Stef. 

Pour sa part, l’activité Foodservice tire parti des nouveaux contrats démarrés en 2025 (un en France et deux en Espagne), avec un impact positif sur son chiffre d’affaires. Marc Vettard, directeur général, a néanmoins souligné « l’essoufflement » de l’activité du secteur de la restauration « qui a du mal à repartir » dans l’ensemble des pays d’Europe sur lesquels le groupe opère.