[TOP INDEPENDANTS 2023] Cuisiné sur place : Transgourmet engagé et volontaire

Jean-Charles Schamberger
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Transgourmet-salon-des-maires engagé

Au travers d’une campagne sur le long terme, Transgourmet déploie sa communication sur son engagement en faveur d’une restauration collective cuisinée sur place.
Retrouvez l'intégralité du dernier numéro de Zepros Distributeurs RHD et son Top Indépendants 2023 ici.

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La première prise de parole a été réalisée sur le récent Salon des maires et des collectivités locales, lors d’une table ronde axée sur la place du cuisinier et la qualité des produits en restauration collective (cf. ZeprosResto 109). La prochaine devrait se faire sur le Salon de l’agriculture, au travers d’un message élargi, davantage tourné vers l’amont, les produits labellisés, la relocalisation des approvisionnements, l’intégration de la ramasse dans la supply chain. Transgourmet commence à déployer sa communication sur son engagement en faveur de la restauration collective cuisinée sur place. La démarche était en préparation depuis plusieurs mois déjà, suite à des constats et des remontées clients, elle est désormais formalisée et l’heure est venue de la faire savoir au travers d’une campagne sur le long terme. « Nous pensons que cette cuisine sur place offre vraiment tous les bénéfices et que l’avenir sera bien meilleur en restauration collective à partir du moment où l’on relocalise cette cuisine dans les lieux où elle est consommée », explique Yves Cebron de Lisle, directeur commercial et de l’offre de Transgourmet France. 

Appuyant sa démarche sur les bienfaits apportés par sa solution e-Quilibre chez ses clients de la restauration collective (cantines scolaires, Ehpad, maisons de retraite, secteur médico-social), Transgourmet se propose de soulager le chef cuisinier présent sur site des multiples contraintes qu’il doit supporter et des différentes fonctions qu’il doit exercer. Comment ? Au travers d’un quadruple message sur le cuisiné sur place : 1-C’est meilleur pour le goût, trop souvent négligé en raison de l’obligation de respecter des normes. « Pour cela, il faut savoir cuisiner et il faut aussi de bons produits. Depuis des années, nous développons des gammes avec des produits Origine, des produits bio, locaux, labellisés… En restauration scolaire, nous avons toute l’offre nécessaire, dans toutes les catégories », explique Yves Cebron de Lisle. 2-Proposer la meilleure sélection produits. Le distributeur s’engage envers la restauration collective à avoir les meilleurs produits et à les mettre quotidiennement à la disposition du plus grand nombre. 3-C’est meilleur pour la santé. En utilisant des produits frais et de qualité, le rendu sera optimisé. 4-Faire en sorte que le cuisinier soit incarné auprès de ses convives. « La première valorisation de ce métier, c’est d’être reconnu par ses clients, très fidèles », souligne Yves Cebron de Lisle. Dès lors, le distributeur foodservice veut s’engager avec toutes les organisations qui travaillent avec la restauration collective. Beaucoup de ses équipes sont d’ailleurs impliquées localement dans des projets alimentaires territoriaux (PAT) et ont pour rôle d’y contribuer. « Il nous faut faire savoir ce qu’est notre métier et comment nous pouvons aider la restauration collective au travers de schémas d’approvisionnements plus vertueux. C’est tout le sujet de la collecte et de la mise à disposition : le métier des producteurs est de produire, et l’une de nos expertises chez Transgourmet c’est la logistique », explique Gaëlle Kerrec, responsable communication et digital de Transgourmet France. Le distributeur effectue ainsi déjà beaucoup de ramasse auprès de producteurs et de PME dans l’ouest de la France et se dit tout à fait capable d’accélérer l’intégration du transport amont des produits grâce à un schéma de parcours modélisé. Ce sera une piste de développement importante pour 2024.

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Yves Cebron de Lisle

Aller plus loin demain 

Transgourmet accompagne aussi ses clients dans l’application des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire dans leurs cuisines, notamment lorsque celles-ci sont relocalisées. Outre les 1 500 utilisateurs de sa solution e-Quilibre, Transgourmet compte plusieurs clients (réseaux de maisons de retraite, entreprises, etc.) qui ont fait le choix de cette solution pour leur restauration avec leur propre personnel, d’être accompagnés en matière d’aides aux menus, d’approvisionnement, de gestion des coûts. Enfin, en plus du rôle fondamental que joue une alimentation de qualité au quotidien, évoqué lors de la table ronde, Transgourmet estime que la restauration collective ira encore plus loin demain. « Le cuisinier pourrait peut-être donner des cours aux jeunes, apprendre les fondements de la cuisine et participer au programme éducatif. Cette implication vaut aussi pour les chefs de la restauration commerciale. C’est ce que fait Nadia Sammut au sein de lycées agricoles », souligne Yves Cebron de Lisle. À travers cet engagement, Transgourmet s’est fixé au moins deux objectifs. Côté amont, augmenter la part de produits locaux et français dans son offre, de 70 % aujourd’hui à 80 % dans un an. Côté aval, augmenter de 500 le nombre d’utilisateurs de sa solution e-Quilibre (gratuite).

SOLUTION E-QUILIBRE

Vers une végétalisation plus forte des recettes
Outil gratuit, simplifiant, très ergonomique, la solution e-Quilibre aide à respecter un budget quotidien, suggère des idées de menus en fonction des besoins nutritionnels des différentes populations et intègre Egalim. Elle dispose désormais d’un module antigaspillage qui permet de peser les denrées jetées. « C’est une fonctionnalité de pilotage très appropriée qui donne un feed-back sur les recettes qui marchent ou pas, afin d’adapter ses recettes et ses approvisionnements à venir », commente Gaëlle Kerrec. À terme, Transgourmet entend orienter ses menus vers une végétalisation plus forte. Sans pour autant renoncer aux protéines animales, mais en suggérant davantage de recettes végétales tout aussi gourmandes à base de protéines végétales. « C’est pour cela que nous travaillons avec de grands chefs comme Nadia Sammut », souligne Yves Cebron de Lisle. Transgourmet vise 2 000 utilisateurs d’e-Quilibre fin 2024.

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