Egalim : le Sners monte au créneau

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SYNDICAT
Afin de décrypter les détails de la loi EGalim, le Syndicat National des Entreprises de Restauration et Services (SNERS) a récemment rencontré les représentants du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation. L’occasion de faire un point sur la mesure qui fixe un objectif de 50 % de produits durables de qualité dont au moins 20 % des produits biologiques en 2022. Après un rappel des catégories de produits prises en compte (produits biologiques, durables ou sous signes officiels de qualité), Marie-Lise Molinier, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts a donné des précisions quant à Bleu Blanc Coeur. « Une partie des produits BBC sont déjà labellisés et donc rentrent dans les 50 %. Mais, BBC lui-même, n’est pas un label officiel, donc ne rentre pas dans les 50 %. Idem pour MSC », a-t-elle souligné.
Surcoût de la qualité Un rapport d’évaluation sur l’impact budgétaire de la qualité des approvisionnements en restauration collective a, ensuite, été présenté. Le surcoût matières moyen par repas est estimé de 0,40 € à 0,46 € (0,25 € à 0,31 € pour le scolaire). De quoi faire réagir des adhérents tels que Terres de Cuisine, Les Agapes ’Hôtes et Languedoc Restauration. « Pour certains d’entre nous, ce sont tout simplement nos marges qui disparaissent », ont-ils déclaré. Et les rapporteurs du CGAAER d’évoquer des leviers potentiels pour compenser les surcoûts. Par exemple, la mise en place d’un repas par semaine avec diversification des protéines permet une économie du coût matières de l’ordre de 0,10 € à 0,37 € par repas, soit 0,02 euro à 0,07 euro lissé pour un repas diversifié de la restauration scolaire. D’autres dispositifs existants peuvent également aider la restauration collective notamment : le programme fruits et à l’école, les aides publiques... « Malgré les aides, le prix des repas subira des augmentations significatives et induit un risque de dénonciation de contrat avec retour en appel d’offres », ont répliqué des adhérents.