Orliac veut séduire Paris

Jean-Charles Schamberger
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ORLIAC

Château Labastide Orliac, grand vin de cru du Sud-Ouest, produit quelque 50 000 bouteilles par an.

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Brulhois

Situé dans une appellation méconnue, Brulhois, mais sur un terroir exceptionnel, le Château Labastide Orliac, à Clermont Soubiran (47), produit des vins qui ne manquent pas d’atouts. Si la restauration moyenne et haut de gamme du Sud-Ouest, la boutique du Château de Versailles et, depuis peu, celle du musée du Louvre, ont déjà été conquises par les perles que produisent Catherine et Isabelle Orliac (7e génération), il reste encore à ce domaine de 12 ha produisant quelque 50 000 bouteilles par an à séduire la restauration parisienne. « Je me sers de cette méconnaissance comme d’un effet levier, car les sommeliers aiment bien avoir quelque chose à raconter à leurs clients », explique Isabelle Orliac, en quête d’un « bon agent sur Paris ». 
Et côté storytelling, les propriétaires de Château Labastide Orliac sont loin d’être démunies, à commencer par l’épisode la protection royale qui avait été accordée par Louis XVI à leur aïeul Jean Orliac. Aujourd’hui, c’est du paulownia, dont leurs vignes attendent de l’aide. Pionnières, les deux sœurs plantent en effet dans leurs vignes cet arbre mellifère originaire de Chine et à la croissance ultra-rapide (au moins 3 mètres la première année !) afin d’ombrager le vignoble et le protéger de la chaleur. Et dernièrement, c’est un bar à vin qui a été ouvert sur la propriété. « Cela nous apporte une clientèle encore différente et ça marche formidablement bien », commente Isabelle Orliac. Bref, un domaine à la fois riche d’une tradition et tourné vers la modernité.
 

Jean-Charles Schamberger
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