Un souffle nouveau pour Vidal-Fleury

« Refaire parler de cette institution... » : tel est l’un des challenges d’Antoine Dupré, directeur général et œnologue de Vidal-Fleury, la plus ancienne maison de la Vallée du Rhône encore en activité (fondée en 1781). Pratiquant une communication jonglant entre tradition et modernité, il a ainsi l’occasion de rappeler l’ADN de ce négociant-éleveur : le condrieu, en blanc, et la côte-rôtie, en rouge. C'est toutefois une vingtaine d’appellations de la Vallée du Rhône, parmi les plus prestigieuses en rouge, blanc et rosé, que propose Vidal-Fleury. A la tête de cette maison positionnée historiquement à 70 % vers l’export et 30 % sur la France, Antoine Dupré s’est également fixé pour mission de faire des vins qui plaisent à ses marchés : « aujourd’hui, la fraicheur et le fruit dans les vins sont très appréciés, les gens ne veulent plus trop de la rusticité ni des extractions trop fortes », explique-t-il.

Deux atouts
Afin de refaire connaître Vidal-Fleury (propriété de la famille Guigal) sur le segment des CHR, Antoine Dupré met en avant deux atouts de la maison. D’une part, une gamme de produits qui répond quasiment à toutes les demandes au travers de tous les crus de la Vallée du Rhône ; d’autre part, l’absence de ruptures. La cible visée n’est toutefois pas la haute restauration gastronomique mais celle des belles brasseries, car « il y a du débit et il peut y avoir aussi bien du vin au verre que des bouteilles sur la table ».
Côté modernité, s’il n’est pas question de changer l’étiquette Vidal-Fleury, reconnaissable entre mille, celle-ci est appelée à être prémiumisée (nouveau papier et plus de brillance au niveau des couleurs). 

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