Bel mise sur l’IA pour créer La Vache qui rit 100 % végétale

De la Vache qui rit sans lait ? Cela sera possible bientôt. En tout cas c’est ce à quoi aspire le fromager Bel (Vache qui rit, Boursin, Kiri, Babybel, Nurishh). Pour y parvenir, l’entreprise, qui cherche à allier plaisir, nutrition et réduction de son empreinte carbone, vient d’annoncer un partenariat avec la start-up Climax Foods Inc., spécialisée dans la biotechnologie. « L’alimentation est un levier essentiel pour lutter contre le changement climatique. Chez Bel, nous avons la ferme volonté d’explorer de nouveaux territoires et de développer des solutions innovantes qui définiront l’avenir de l’alimentation, pour tous », commente Cécile Béliot, directrice générale du Groupe Bel. « Les produits que nous allons développer en partenariat avec Climax ont le potentiel de faire la différence : ils peuvent répondre au triple défi d’être durables, nutritionnellement bons et économiquement accessibles. Cette collaboration matérialise notre stratégie de co-innovation en combinant l’expertise technologique unique de la science des données et de l’IA de Climax avec le savoir pionnier et historique de Bel. »

En s’appuyant sur la puissance de la data et de l’intelligence artificielle (IA), ainsi que sur leurs capacités et expertises complémentaires, les deux partenaires veulent cocréer des futures portions de Vache qui rit, Kiri, Boursin, Babybel et Nurishh, 100% végétales. « Cette nouvelle génération de recettes issues du monde végétal sera difficile à distinguer gustativement des recettes de références laitières », affirme le Groupe Bel qui est également entré au capital de Climax. 
Pour l’heure, l’équipe scientifique de la jeune a déjà réussi à créer plusieurs prototypes réunissant toutes les caractéristiques des fromages de plateaux, dont une pâte persillée (s’approchant du Bleu caractéristique du Massif central), une pâte molle à croûte fleurie (de type Brie), ou des alternatives aux fromages de chèvres et brebis (de type Feta). Le Groupe Bel a pour objectif de lancer ces nouveaux produits végétaux d’ici la fin de l’année 2024 aux États-Unis et en Europe, contribuant à atteindre l’objectif d’équilibrer son portefeuille entre 50 % de produits laitiers et 50 % de produits végétaux (fruit et alternatives aux produits laitiers).