Le Gaulois vole dans les plumes de l’import
Le Gaulois Professionnel, marque du groupe LDC destinée à tous les types de restaurations, met le turbo pour séduire les chefs de cuisine. Malgré une belle santé et une croissance de 8 %, l'entreprise et sa volaille 100 % française doit faire face à la part grandissante de l'importation. Elle y répond par l'innovation et un partenariat inspirant avec la chef Amandine Chaignot.
Avec un chiffre d’affaires de 130 M€, Le Gaulois Professionnel (Groupe LDC), affiche une croissance de 8 %. Une belle performance qui aurait cependant pu être meilleure. L’activité a en effet été ralentie par la grippe aviaire d’une part mais également par l’importation. Si le marché de la volaille, estimé à quasi 400 000 tonnes en France est en progression, la part de l’importation frôle les 55 % en restauration avec une progression de 5 % en 3 ans. Elle atteint 70 % en restauration commerciale et s’élève à 30 % en restauration sociale.
« Notre ambition pour 2024 est de favoriser la consommation de volaille française en restauration. C’est un secteur propice à l’importation, c’est pourquoi il est important pour nous de promouvoir l’origine France, véritable ADN de la marque et de ses 400 références », avance Cédric Trouvé, responsable marketing Le Gaulois Professionnel. Pour y parvenir, la stratégie de la marque est tout d’abord d’accompagner les professionnels dans la lutte contre l’inflation et la pénurie de main d’œuvre.
Innovations et inspiration
Pour cela elle lance trois innovations : une gamme économique de filets et cuisses de poulet conditionnées en 2 et 3kg ; des cuisses de poulet à snacker ouvertes et désossées offrant un gain de temps de cuisson de 60 % et une réduction des déchets ; et enfin un haché de volaille au couteau, une aide culinaire modulable à base de viande fraîche qui se plie à la créativité des chefs.
Second axe stratégique : valoriser les points forts de la marque que sont l’origine France, l’implantation régionale des élevages et sites de production, ainsi que la diversité des espèces de la gamme (poulet, dinde, pintade, canard…). « La variété des espèces n’est pas systématiquement proposée dans les menus. Les chefs commandent à peine trois types de volaille », déplore Gilles Schindler, directeur commercial et marketing RHD LDC.
D’où le partenariat entamé fin 2022 avec Amandine Chaignot qui a notamment créé 15 recettes exclusives pour inspirer les différentes typologies de restauration et mixant les différentes espèces. « Il était important pour moi de soutenir les filières françaises quand on sait combien l’import est de piètre qualité et combien l’agriculture et les filières de l’élevage sont malmenées en France », a souligné Amandine Chaignot qui vient de reconduire son partenariat avec Le Gaulois Professionnel jusqu’en 2025.