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Hausse des coûts de production : l'Adepale et la Feb appellent à la solidarité

Jean Charles Schamberger
Agroalimentaire
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Face à la hausse des coûts de production dans l’agroalimentaire, l’Adepale et la Feb appellent d’une même voix à une prise de conscience collective et à ce que chaque maillon de la filière fasse preuve de responsabilité. « Une répercussion générale de ces surcoûts sur les prix est vitale afin d’assurer la pérennité des entreprises du secteur et leur permettre de continuer à produire, livrer, investir et innover pour préserver la souveraineté alimentaire de la France », estiment-elles.

Les 600 entreprises agro-alimentaires françaises adhérentes de l’Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale) et de la Fédération des entreprises de boulangerie-pâtisserie (Feb) sont confrontées depuis plusieurs mois à une explosion g énéralisée et inédite de l’ensemble de leurs coûts de production. Elles lancent aujourd’hui un cri d’alarme face à cette conjoncture qui fragilise encore plus le secteur déjà très lourdement impacté par la crise Covid-19 mettant en péril leur équilibre économique. Elles demandent, de toute urgence, à tous les acteurs du secteur « de tenir compte de cette situation grave et exceptionnelle en faisant preuve de solidarité et de compréhension tant sur la disponibilité et les délais que sur la répercussion inévitable et vitale de ces surcoûts sur les prix ».

Selon l’Adepale et la Feb, tous les signaux sont au rouge et tous les coûts de production des entreprises agroalimentaires connaissent une très forte hausse :
• Matières premières agricoles transformées très fortement sous tension au niveau international comme la farine, les produits laitiers (beurre, poudre de lait…), etc.
• Augmentation généralisée de + 10 à + 20 % de tous les emballages, tous matériaux confondus : plastiques, métaux, carton, bois… avec un risque accru de pénurie sur certaines matières premières et des délais de livraison fortement rallongés.

« Il s’agit d’une situation historique d’une ampleur inédite qui met en danger la rentabilité et pour certaines, la viabilité des entreprises du secteur français de l’agroalimentaire. Un phénomène d’autant plus alarmant que plusieurs membres du gouvernement ont confirmé qu’il n’était pas conjoncturel et qu’il risquait de durer dans le temps », soulignent les deux fédérations.

Jean Charles Schamberger
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