La Fabrique Cookies : des ambitions rondement menées

Chloé Labiche
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La Fabrique Cookies

Ça déménage du côté de La Fabrique Cookies. Au sens propre tout d’abord, puisque l’entreprise, fondée il y a près de dix ans par Alexis de Galembert, troque ses 350 m2 de bureaux et ateliers de production à Clichy (92) contre un plateau de 1500 m2 à Gennevilliers (92). Montant de l’investissement : plus d’1,5 M€.

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« Nous commencions à être trop à l’étroit », sourit le dirigeant qui ne cache ni ses ambitions ni ses projets pour les mois à venir. Ce dernier effectue actuellement une levée de fonds de 2 M€, un événement historique pour l’entreprise dont plus de 70 % du capital demeurera entre les mains d’Alexis de Galembert. Ce dernier a, en outre, bénéficié d’un soutien de la région Île-de-France, à hauteur de 675 000 €, pour ce futur laboratoire dans le cadre du plan de relance post-Covid. Autre grande rupture pour l’entreprise : elle s'aventure pour la première fois en dehors du cookie en lançant des sablés 100% bio. Cette nouvelle gamme qui dispose de trois parfums sera entièrement dédiée à l’activité BtoC qui représente 50 % de l’activité.

Nouvelle gamme BtoB

Les sablés affichent une durée de conservation de six mois, contre quatre semaines pour les cookies, et sont distribués en GMS comme dans le circuit RHD. Pour ce qui est de son activité BtoC, la marque dispose de 11 points de vente et prépare six ouvertures cette année. Si aujourd’hui les boutiques sont pour un tiers en centre-ville, un tiers en centre commercial et un tiers en zones de flux, la stratégie est de se désengager progressivement des centres-villes. « Entre les difficultés de circulation, les mouvements sociaux et autres perturbations, les rentabilités sont insuffisantes. C’est du simple au triple en termes de chiffre d’affaires », déplore Alexis de Galembert qui après une première ouverture à Lyon Part-Dieu en janvier, prépare aussi le déploiement en province. La levée de fonds devra aussi permettre d’investir en matière de communication pour accroître une notoriété jugée insuffisante. Autre ambition : consolider l’activité e-commerce qui a explosé avec un chiffre d’affaires qui est passé, pour la partie e-shop en propre, de 30 000 € en 2019 à 580 000 € en 2020.

Chloé Labiche

 

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