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BANNIERE BOTTOM STOLT S3
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La restauration doit attendre la 3e étape du déconfinement

Jean Charles Schamberger
Covid-19
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MEGA BANNER STOLT S3
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Presque deux mois à attendre encore. Les restaurants ne pourront pas rouvrir avant le 20 janvier prochain, au plus tôt. Les aides mises en place seront à nouveau complétées dès les prochains jours.

Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi 24 novembre, dans une adresse au Français, un allégement du confinement en trois étapes. D’abord le 28 novembre, avec notamment une réouverture de tous les commerces et services à domicile jusqu’à 21 h 00 et dans le cadre d’un protocoles sanitaire strict. Ensuite le 15 décembre : si le nombre de contaminations se situe autour des 5 000 par jour et celui des personnes en réanimation entre 2 500 et 3 000 par jour, le confinement pourra être levé, avec toutefois des contraintes telles qu’un couvre-feu (sauf les 24 et 31 décembre), aucun grand rassemblement, etc. Enfin, le 20 janvier, avec de nouvelles décisions d’ouvertures : si le nombre de contaminations se situe en dessous de 5 000 par jour, les restaurants et les salles de sports pourront rouvrir et le couvre-feu pourra être décalé, entre autres.

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Un point sur la situation sanitaire sera fait tous les quinze jours afin de décider si des mesures supplémentaires d’ouverture pourront être prises ou si au contraire il faut revenir en arrière pour prévenir tout nouvel emballement de la propagation du virus. « Nous devons tout faire pour éviter une troisième vague, tout faire pour éviter un troisième confinement », a insisté le chef de l’Etat.
Concernant la crise économique et sociale inédite à laquelle le pays doit faire face, Emmanuel Macron a rappelé les mesures d’aides mises en place dès le premier jour et leur renforcement lors du « deuxième acte ». Ces aides seront à nouveau complétées dans les prochains jours, jusqu’au 20 janvier au moins. Les restaurants, les bars, les salles de sports, les discothèques, et tous les établissements qui resteront fermés, se verront verser, quelle que soit leur taille, 20 % de leur chiffre d’affaires de 2019, si cette option est préférable pour eux par rapport aux 10 000 € du Fonds de solidarité. Les saisonniers, les extras, les précaires, les jeunes qui ne trouvent plus/pas d’emploi, trouveront une réponse exceptionnelle à leur situation dans les prochains jours. Le plan « un jeune, une solution » fera l’objet de moyens accrus.

Parmi les réactions…

Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, a annoncé sur TF1 que la région se mobilisait aux côtés des restaurants, bars, cafés, commerces de moins de 10 salariés qui ont dû fermer, et qu’elle allait leur proposer une aide aux loyers allant jusqu'à 1 000 €.

Didier Chenet, président du GNI, a estimé sur BFM Paris que les restaurateurs peuvent être satisfaits, « en tous les cas partiellement » de l’annonce de l’aide exceptionnelle à hauteur de 20 % du chiffre d’affaires. Toutefois, il souligne que les grands oubliés du discours d’Emmanuel Macron sont les hôtels. Il veut croire que cet oubli va être réparé, évoquant le travail de discussion et de négociation engagé avec Bruno Lemaire, afin que le problème des hôtels -victimes collatérales de la fermeture administrative des restaurants- puisse être traité avant jeudi, jour de la conférence de presse du Premier ministre.

Jean Charles Schamberger
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