Le CIFOG et les chefs défendent l’origine France

Chloé Labiche
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FOIE GRAS
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Le 15 octobre les chefs ont pris leur plus belle plume pour défendre l’oie et le canard français. À l’initiative du CIFOG (Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras) huit associations et groupements, représentant plus de 10 000 chefs, ont ainsi signé une charte d’engagement pour promouvoir l’origine France du foie gras en restauration traditionnelle. Les Cuisiniers de la République Française, Euro-Toques, l’Association Française des Maîtres Restaurateurs, les Toques Françaises, Les Collectionneurs, les Maîtres Cuisiniers de France, le GNI et l’Académie Culinaire de France appellent donc l’ensemble de leurs adhérents à indiquer de manière volontaire l’origine française des foies gras servis dans leurs établissements. « 50 % du foie gras est vendu en RHF/RHD. Il est rare qu’un produit face jeu égal à ce point avec la grande distribution », s’est félicité Michel Fruchet, président du CIFOG. L’organisation a également annoncé le lancement de ses logos « Foie Gras de France », « Magret de France » et « Confit de France », les trois produits spécifiques de la filière. Pour la première fois, une démarche d’identification commune à toute la profession garantit l’origine 100 % française des produits et leur traçabilité totale : nés, élevés, engraissés et préparés en France. L’origine française du foie gras serait en effet primordiale pour 92 % des Français (source CIFOG /CSA). Ces nouveaux logos sont applicables en complément des signes de qualité Label Rouge et IGP Canard à Foie Gras du Sud-Ouest et s’assortissent de trois niveaux de contrôles : des auto-contrôles réguliers par l’opérateur lui-même, un contrôle annuel par un organisme indépendant et enfin un contrôle déclenché par le CIFOG. Au-delà du marché français, l’initiative a aussi vocation à doper l’export mis à mal par la crise de 2015-2016. « Avant la crise, notre balance commerciale s’élevait à +56 M€, aujourd’hui nous atteignons péniblement les 10 M€. Le but est reconquérir nos marchés historiques comme le Japon », confie Michel Fruchet.
Chloé Labiche
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