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Le Snarr lance les journées #iciontrie
Publié le 16/10/2019
Recyclage
Ambiance #iciontrie au Loft des Écluses à Paris (Xe) ce 15 octobre ! Le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr) a organisé sa première journée de sensibilisation au geste de tri. Restaurateurs indépendants et responsables des problématiques environnement de nombreuses enseignes ont participé aux tables rondes axées sur le geste de tri du point de vue du restaurateur, puis du consommateur. Les gérants sont soumis à une réglementation contraignante. « Tout restaurateur qui ne peut justifier d’un certificat de valorisation de ses déchets encourt une peine de 150 000 € d’amende et deux années de prison », a rappelé Cerise Ducos, juriste en droit social et responsable des affaires réglementaires du Snarr. Nul n’étant censé ignorer la loi, il incombe à chaque restaurateur de s’informer. La tâche est complexe quand on sait que la réglementation en matière de tri et de recyclage est en constante évolution.
McDonald’s France donne le tonSophie Boucher, en charge des problématiques environnement et des sujets qualité chez McDonald’s France a fait part de son expérience en matière de gestion des déchets. « Nos restaurants produisent des déchets de nature assez diverses, si bien que les problématiques de tri sont complexes. Nous avons testé de nombreuses solutions côté cuisine, ainsi qu’en salle pour les clients. Pour chaque déchet, nous cherchons la meilleure solution de recyclage, ce qui nous amène à travailler avec de nombreuses filières ». Les contraintes auxquelles le géant du burger est confronté sont importantes : manque de place, contraintes liées aux infrastructures, diversité des emballages... « Nous devons trouver les bonnes filières et les bonnes valorisations pour chaque déchet », a expliqué Sophie Boucher. « Nous avons par exemple largement contribué au développement de la filière carburant issue du recyclage des huiles usagées. Aujourd’hui, 100 % de nos huiles sont recyclées ».
Une problématique propre aux D3E et DEALa réglementation est stricte également concernant le recyclage des D3E. Gregory Anzolone, responsable développement marché chez Ecologic a rappelé les dangers liés aux déchets D3E, raison pour laquelle leur fin de vie est soumise à des règles strictes. « Le producteur du D3E est soumis à une responsabilité environnementale. Il a l’obligation de proposer une solution de fin de vie et d’envoyer le déchet sur le bon site de traitement, soit en mettant en place un système individuel, soit en pilotant la solution, soit en adhérant à un système collectif via un éco organisme », a expliqué Gregory Anzolone. Échanges d’expériences, identification des bonnes pratiques, tour d’horizon de la réglementation et perspectives d’évolution ont permis aux acteurs présents d’identifier les problématiques… et de gagner du temps. Marie Bernard
McDonald’s France donne le tonSophie Boucher, en charge des problématiques environnement et des sujets qualité chez McDonald’s France a fait part de son expérience en matière de gestion des déchets. « Nos restaurants produisent des déchets de nature assez diverses, si bien que les problématiques de tri sont complexes. Nous avons testé de nombreuses solutions côté cuisine, ainsi qu’en salle pour les clients. Pour chaque déchet, nous cherchons la meilleure solution de recyclage, ce qui nous amène à travailler avec de nombreuses filières ». Les contraintes auxquelles le géant du burger est confronté sont importantes : manque de place, contraintes liées aux infrastructures, diversité des emballages... « Nous devons trouver les bonnes filières et les bonnes valorisations pour chaque déchet », a expliqué Sophie Boucher. « Nous avons par exemple largement contribué au développement de la filière carburant issue du recyclage des huiles usagées. Aujourd’hui, 100 % de nos huiles sont recyclées ».
Une problématique propre aux D3E et DEALa réglementation est stricte également concernant le recyclage des D3E. Gregory Anzolone, responsable développement marché chez Ecologic a rappelé les dangers liés aux déchets D3E, raison pour laquelle leur fin de vie est soumise à des règles strictes. « Le producteur du D3E est soumis à une responsabilité environnementale. Il a l’obligation de proposer une solution de fin de vie et d’envoyer le déchet sur le bon site de traitement, soit en mettant en place un système individuel, soit en pilotant la solution, soit en adhérant à un système collectif via un éco organisme », a expliqué Gregory Anzolone. Échanges d’expériences, identification des bonnes pratiques, tour d’horizon de la réglementation et perspectives d’évolution ont permis aux acteurs présents d’identifier les problématiques… et de gagner du temps. Marie Bernard
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