Les assureurs dans le viseur des Brasseurs

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Touchés aussi violemment que la filière CHR, les brasseurs artisans et indépendants tirent la sonnette d’alarme. « Si les banques et l’Etat ont mis en place des procédures et des solutions pour essayer de préserver les emplois et les entreprises, les assureurs quant à eux répondent aux abonnés absents », déplore Jean-François DROUIN, Président du Syndicat national des brasseurs indépendants (SNBi). Comme de nombreuses autres organisations professionnelles, le SNBi demande donc la reconnaissance par les pouvoirs publics d’un état de catastrophe sanitaire qui puisse s’assimiler à une catastrophe naturelle. Ceci afin de permettre aux entreprises qui ont souscrit cette clause, de pouvoir bénéficier d’une couverture de perte d’exploitation de la part de leur assurance. Il réclame également, pour l’ensemble des indépendants, n’ayant pas souscrit d’option perte d’exploitation, « que l’anecdotique contribution de 200 millions d’euros des assureurs au fonds de solidarité soit augmentée de manière drastique ».