Pique-Poule, le snacking haut de gamme

Myriam Darmoni
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Ancien de chez Potel et Chabot, Benjamin Baches a ouvert un deuxième restaurant Pique-Poule, rue Saint-Denis, à Paris. Son concept ? Faire de la restauration rapide avec du poulet de qualité rôti sur place et devant le client.

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"J'ai découvert l'engouement des clients pour la rôtisserie, alors que j'étais encore chez Potel et Chabot. Je savais que je voulais créer ma propre entreprise", raconte Benjamin Baches.
A la carte, salade, sandwich, burger. Du 100 % maison et du très qualitatif. "Je fais mes propres sauces, et j'utilise un mélange d'épices maison", explique le jeune entrepreneur. Sur ce mélange, il veut garder le secret. Il nous dévoile cependant qu'il "est fleuri", mais "pas que".
Tout est bon dans le poulet, rien ne se perd. Benjamin Baches transforme la peau croustillante en "cacahuète du Gers", il confit les restes de poulet rôti, pour garnir ses sandwichs. Et si il sert une salade Caesar, elle est escortée d'une sauce Brutus : "une sauce Caesar avec du jus de poulet : on a tué Caesar", s'exclame Benjamin Bachès.
Et le concept est économiquement rentable : 120 couverts en 3 h à l’heure du déjeuner, du lundi au vendredi, sur le restaurant de Madeleine. Pour ce nouveau restaurant une levée de fonds de 300 K€ a été faite auprès de différents investisseurs. Initialement, Benjamin Baches a lui investi 15 K€. 45 places assises, 25 places en terrasse, environs, 80 poulets débités par semaine. Des poulets Label Rouge, du Gers. Si à Madeleine le CA est de 300 K€, Benjamin Baches vise sur ce nouvel établissement un CA de 500 K€. étant ouvert le soir, il fait plus de services. www.pique-poule.com

Crédit-photo : Emilie Franzo

 

 

Myriam Darmoni
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