Porketto dépoussière le porcelet

Chloé Labiche
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Plutôt méconnue en France, la viande de porcelet est souvent associée à sa version festive à la broche. Une image traditionnelle que Porketto entend dépoussiérer par le biais de la restauration hors domicile, et du snacking en particulier, qui représente 75 % de son activité. Cette société familiale basée dans les Hauts-de-France, qui réalise plus de 11 M€ de chiffre d’affaires, est spécialisée depuis 40 ans dans le porcelet et le cochon de lait, en frais ou surgelé. « Notre spécificité est que nous gérons tout de A à Z. Nous sélectionnons les bêtes, via des coopératives en Union Européenne et en France, nous gérons la chaîne d’abattage sur place et proposons carcasses et découpes en cru », détaille Gaëtan Savary, responsable digitalisation et communication chez Porketto. L’entreprise a également investi dans de grands fours permettant de cuire la viande à très basse température dans son jus afin de proposer des produits élaborés, plus rapides et faciles à remettre en œuvre.

Des produits dédiés au snacking

« Le porcelet est une viande très croustillante, grâce à sa couenne, mais qui reste fondante à cœur. Peu de gens la cuisine car elle exige plusieurs heures de cuisson », explique Gaëtan Savary. L’entreprise a ainsi lancé plusieurs produits à destination de la restauration rapide fast casual : le Moelleux de Porcelet façon steak haché de 100 g pour burger ; la Filochette, du porcelet cuit effiloché en morceaux de 2 à 7 cm déjà grillés ; ou encore le Pulled Piglet, du rôti d’épaule de porcelet traité en salaison cuit à juste température à effilocher. Si Porketto travaille essentiellement avec des distributeurs comme Metro, Promocash ou Transgourmet, le fournisseur est également en capacité de développer en direct des produits sur mesure pour ses clients. « Un Français mange 40 g de porcelet par an, nous voulons doubler, voire tripler, cette quantité grâce aux restaurants et aux traiteurs en leur apportant un produit différenciant et des solutions faciles à mettre en place », ambitionne Gaëtan Savary.

Chloé Labiche
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