Le repas à 1 € victime de son succès

Sur les 5 millions de repas servis en plus cette année, 3 millions étaient des repas à 1 € et 2 millions des repas à 3,30 €. Une tendance haussière qui s’est poursuivie en 2024 (+11 %). « Cette augmentation est portée par les repas à un euro, réservés aux boursiers, qui représentent désormais quasiment la moitié des repas », a expliqué Bénédicte Durand, présidente du Cnous, lors d’une conférence de presse le 5 novembre. Dans ce contexte, l’élargissement du dispositif aux non-boursiers serait difficile à mettre en place selon le Cnous. D’après Clément Cadoret, directeur général du Cnous, « les files d’attente sont déjà extrêmement longues, avec des étudiants obligés de libérer leur place le plus rapidement possible ». 
Pour élargir l’accès au repas, le Cnous mise donc sur développement de l’offre de restauration dans les zones blanches (absence de restaurant). A cet effet, il déploie une politique d’agrément afin que les étudiants puissent se restaurer à des prix économiques en partenariat avec des structures publiques et également privées. A ce jour, 171 agréments ont été attribués.