Chez Popote, ça mijote !
La dernière-née des marques de Compass Group France, Popote, mène bien sa barque avec un développement soutenu en région parisienne. D'ici la fin de l'année, elle devrait essaimer dans une ou deux métropoles.
Pierre-Antoine Gallet, directeur général de Popote, aime les défis. Ce diplômé du MBA in Hospitality Management de l’ESSEC est, en l’occurrence, en passe de relever celui que lui a confié Compass Group France : créer et développer une nouvelle marque, Popote, comme alternative à la restauration classique d’entreprise. Imaginée à l’été 2020, puis testée sur quelques sites pilotes, la marque grandit à la vitesse grand « V ». « On a doublé le nombre de couverts en moins d’un an. Popote sert désormais plus de 50 clients au quotidien en région parisienne », confie le responsable. « Nous avons pour objectif d’accélérer notre croissance. Une ou deux métropoles devraient voir le jour d’ici la fin de l’année » , ajoute-t-il.
Un succès rapide qui ne doit rien au hasard. Ayant pour principale vocation de s’adapter aux attentes des entreprises sur site qui souhaitent disposer d’une solution de restauration mais sans cuisine, ce concept polymorphe s’inscrit dans l’ère du temps. Différence importante cependant par rapport à la concurrence : Popote concocte, elle-même, ses petits plats.
Les afterwork en ligne de mire
« Toutes nos recettes sont fabriquées dans nos laboratoires mutualisés situés dans le 92, à partir de produits frais, français et de saison », précise Pierre-Antoine Gallet. Chaque jour les repas sont livrés sur les exploitations des clients, sur la base d’une carte fixe comprenant 3 entrées, 5 plats et 3 desserts, dans des contenants réutilisables (collection So Urban). Du petit-déjeuner au goûter en passant par le déjeuner, de l’installation d’un frigo connecté complémentaire à la mise en place d’un Food Corner thématique pour les plus grands espaces, tout est possible avec Popote. Y compris le service événementiel et les afterwork, créneaux sur lesquels Pierre-Antoine Gallet fonde beaucoup d’espoir. « Avec la fin du télétravail, on voit bien que les collaborateurs ont envie de partager des moments conviviaux », se réjouit le DG. De là à ce que Popote s’attaque un jour au marché B2C, il n’y a qu’un pas…