Elior Group retrouve des couleurs !
Après plusieurs années difficiles, le géant de la restauration collective, Elior Group, repasse dans le vert. En France, le Groupe a renforcé son portefeuille grands comptes et consolidé son exposition au secteur public grâce à des signatures structurantes telles que le Campus ENGIE, Covéa ou le Ministère de la Transition écologique sur la restauration collective, ainsi qu’à des avancées dans la distribution et la santé avec Carrefour, Klépierre, Vivalto et plusieurs centres hospitaliers universitaires dans le Multiservices.
Enfin de quoi avoir le sourire ! Elior, le géant de la restauration collective, a clôturé l’exercice 2024-2025 sur un résultat net positif de 88 M€, après plusieurs années dans le rouge (à comparer avec une perte nette de 41 M€ en 2023-2024). Le groupe affiche un chiffre d’affaires global de 6,15 Md€, dont la restauration collective représente 4,45 Md€, soit près des trois quarts de son activité. Ce segment progresse de 2 % en organique et confirme son rôle moteur.
Du côté de la rentabilité de l’entreprise, elle s’améliore sensiblement : l’EBITA ajusté de la restauration collective atteint 179 M€, contre 133 M€ un an plus tôt, portant la marge à 4 %. Cette hausse repose sur une sélection plus exigeante des contrats, des révisions tarifaires mieux maîtrisées et des gains d’efficacité dans les principaux pays où le groupe est implanté. Le taux de rétention des clients se maintient à 90,6 %.
Rationalisation du portefeuille
Elior poursuit en parallèle la rationalisation de son portefeuille, avec l’arrêt volontaire de certains contrats moins rentables. Le désendettement se poursuit également : la dette nette recule à 1,125 Md€, soit 144 M€ de moins que l’an passé. « Nous enregistrons une performance solide et retrouvons un résultat net positif. Cela confirme l’efficacité de la transformation menée et la capacité du groupe à offrir à ses clients des services de qualité », a commenté Daniel Derichebourg, président directeur général. Pour 2025 2026, il vise une croissance organique entre 3 et 4 % et une nouvelle hausse de la marge.
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