L’accord parfait avec un pois, chiche ?
Houmous, falafels, en soupe ou en salade : le pois chiche, il a de quoi en faire tout un plat. En été, pour l’accompagner, on mise sur le rosé.
Longtemps cantonné à la couscoussière, le pois chiche est de plus en plus apprécié des Français. Près d’un consommateur sur deux déclarent manger régulièrement des légumineuses (CRÉDOC, chiffres 2021), dont 18 % plus d’une fois par semaine, la fréquence préconisée par Santé Publique France. Car ces plantes cultivées pour leurs graines, parmi lesquelles les lentilles ou les haricots secs, sont sources de protéines végétales de qualité. Le pois chiche, qui en contient entre 17 à 23 %, représente un excellent substitut aux protéines animales. Pauvre en matières grasses et sans cholestérol, il est aussi riche en fibres, en fer, en magnésium et en vitamine B9.
La saga du pois
Originaire du Proche-Orient, le pois chiche est un familier des recettes orientales et méditerranéennes. Arrivé en Inde il y a deux siècles seulement, il occupe une place de choix dans la cuisine du pays qui est devenu le premier producteur au monde. Dans l’Hexagone, où sa présence est très ancienne, le bassin de production se trouve dans le Sud-Ouest et le Sud-Est, où l’on se régale de préparations traditionnelles à base de farine de pois chiche comme la socca niçoise ou la panisse marseillaise. Aujourd’hui, la petite graine s’invite à la table des grands chefs. Grillé au four, en salade accompagné de coriandre et de cumin, dans des spaghettis avec de l’ail et du citron ou mixé en purée pour remplacer la farine de blé dans un gâteau, le pois chiche se cuisine de l’apéritif au dessert.
Dans le verre
À la saison estivale, à l’heure des apéros qui s’étirent, houmous et autre écrasé sont des incontournables. Ça tombe bien : le rosé, autre chouchou de l’été, se marie à merveille avec ce type de plat. Le Château Cavalier, propriété de la famille Castel au cœur de la Provence des terres, propose plusieurs rosés aussi vifs qu’élégants. La tension rafraichissante de la cuvée Marafiance contrebalancera le gras apporté par l’huile et le tahini, tout en étant suffisamment riche et gourmande pour ne pas se laisser écraser par l’onctueuse préparation. L’expressivité aromatique de cet assemblage où le Grenache domine (un premier nez intense aux notes d’agrumes, d’ananas frais, et de fruits rouges évolue vers des arômes floraux et épicés) est à la hauteur du caractère relevé de la spécialité proche-orientale.
En terrasse, même en bas de chez soi, cet accord fleure bon le voyage et les vacances...