C'est Marseille, Bao !
Bao Family atterrit sur la planète Marseille. Le groupe fondé par Céline Chung et Billy Pham s’aventure pour la première fois hors de de ses terres parisiennes en ouvrant un restaurant de 350 m2 dans la cité phocéenne.
Du quai de Jemmapes à la Canebière il n’y a qu’un (grand) pas que Bao Family vient de franchir. Le groupe de Céline Chung et Billy Pham, qui porte haut les couleurs d’une cuisine chinoise moderne et de qualité, détient quatre établissements dans la capitale : Petit Bao, Gros Bao, Bleu Bao et Bao Express.
Un second Gros Bao vient d’ouvrir à Marseille, Cours Saint-Emilion à Noailles à quelques rues du Vieux Port. Cette vaste cantine de 350 m2 répartie sur trois étages s’est installée dans le bâtiment qui a abrité Chez Toinou, adresse emblématique de fruits de mer à Marseille. On y retrouve le savoir-faire de Bao Family en matière de décoration avec une ambiance d’inspiration shanghaienne signée du studio Neri&Hu.
Rouge de Chine, affiches rétro, forêt de lampions, vaisselle traditionnelle, tables en formica, murs en pierre, acier, carreaux blancs : le lieu se joue des figures imposées et balade ses clients dans une interprétation contemporaine des ruelles de Shanghai. Deux terrasses traversantes et une cuisine ouverte sur la salle prolongent le spectacle de ce restaurant qui a bien saisi les enjeux de l’expérience client.
Baozis et sourcing stars
Pour ce qui est de la carte, elle met à l’honneur les baozis. Ces brioches fourrées, aussi cuisinées sous leur forme cantonaise Char Siu Bao, se déclinent en versions carnée, végétarienne et sucrée. On retrouve également des grands classiques de la cuisine chinoise comme les aubergines Hong Shao ou le Riz sauté aux œufs sans oublier la rôtisserie avec poulet et porc laqués. Une recette signature est également de la partie avec les Supions sel et poivre.
Thés glacés concoctés avec les épices Nomie, bières en partenariat avec le brasseur Deck & Donohue, cafés de spécialité Ten Belles, vins de chez Pépin, les boissons reflètent l’engagement en termes d’approvisionnements de ce groupe qui, même expatrié, n’oublie pas ni ses origines ni ses fondamentaux.