Amorino veut doubler son réseau d’ici 2025

« Avec la crise, il y a beaucoup d’opportunités, les loyers sont en baisse, de nombreux cadres en reconversion nous approchent pour ouvrir une franchise, nous envisageons de doubler le réseau d’ici 2025 », annonce avec assurance Paolo Benassi, cofondateur et P-DG d’Amorino. 20 ans déjà que l’artisan maître-glacier a ouvert sa première boutique sur l’Ile Saint-Louis, haut lieu de la glace à Paris. Ce pari, il l’a fait avec son ami d’enfance Cristiano Sereni, avec lequel il dirige aujourd’hui encore l’entreprise. 

Après l’ouverture en franchise en 2006, Amorino est présent partout dans le monde avec plus de 205 boutiques, dont 85 en France. « Nous sommes présents dans 16 pays. Mais notre centre de production reste à Orly (94), un laboratoire de 10 000 m2, qui emploie plus de 100 personnes », précise Paolo Benassi. C’est de là que partent les glaces et sorbets vendus dans les boutiques Amorino afin de conserver la main sur la production de A à Z et bien sûr la qualité. « Pour chaque produit, nous sourçons le meilleur : lait et crème de Normandie, citron bio de Sicile (Syracuse), mangue d’Inde, noisettes du Piemont, etc. Nous souhaitons mettre en avant le terroir », complète l’artisan-glacier. La fameuse glace à la spatule, il l’a importée de son village natal, dans la région de Bologne « pour se distinguer de la boule et aussi permettre au client de composer avec nos 32 parfums ». Chez Amorino, la rose signature est tout un art. Les nouveaux employés reçoivent plusieurs jours, voire 2 à 3 semaines, de formation, et gare à celui qui n’est pas habile, il ne sera pas gardé. 

Avec un chiffre d’affaires de 100 M€, dont 42 réalisés en France, Amorino est passé maître dans l’art de faire manger de la glace aux Français. Avec 8 litres par an et par habitant, nous sommes à la traîne derrière les Italiens (12) et les Américains (16). Le glacier est fier de sa qualité artisanale, pour laquelle il a été distingué « Glaces artisanales de France » par la Confédération Nationale des Glaciers de France en 2016. Un an avant, il obtenait le label Vegan Society. Un précurseur.