Glazeon (ex La Donuterie) lance ses donuts en franchise
La Donuterie devient Glazeon et s'offre un atelier dans la Sarthe. L'enseigne propose des donuts, mais aussi des bagels, des soupes et des sandwichs ainsi qu'une belle offre de boissons chaudes.
C’est aux États-Unis que Vlad Lenard a découvert tout le potentiel des donuts. Un produit qu’il a rapporté dans son pays, la Roumanie, où il a créé une première boutique en 2014 et une franchise comptant près de 30 magasins. Installé en France, il a testé le marché avec une ouverture de La Donuterie en 2018 au Mans (72), sa ville d’adoption. Le succès aidant, des magasins ont suivi à Bourges, Orléans, au Havre et deux à Paris. Importés jusqu’ici du laboratoire roumain, les donuts sont depuis quelques mois fabriqués artisanalement dans un nouvel outil situé dans la Sarthe, pour réduire le transport et privilégier les produits locaux. Le glaçage et le fourrage sont ensuite réalisés dans les points de vente.
Afin de s’adapter au marché français, La Donuterie est devenue cet été Glazeon. « On était bloqué par ce nom trop proche du donut. En France, on mange le sucré surtout au goûter », relève Vlad Lenard. Or l’enseigne propose une offre en salée de plus en plus étoffée : bagels (au saumon, poulet, pastrami, ou végétarien), soupes, sandwichs au pain type focaccia. Côté boissons, Glazeon a aussi une large palette : citronnade maison, qui est son produit phare, cafés d’exception, latte, milk shake, smoothies et dernièrement bubble tea… Pour les donuts, ce ne sont pas moins de 80 recettes qui tournent régulièrement ! Les incontournables, Kinder Bueno, Spéculoos, Biscuit Oreo, sont, eux, présents en permanence. À l’exemple de ce qu’il a réalisé en Roumanie, Vlad Lenard est prêt à lancer son concept en franchise. Il entend au départ privilégier les implantations proches de son laboratoire de production et vise notamment les villes de Tours, Angers et Rennes. Aujourd’hui tous situés dans des centres-villes, les Glazeon pourraient aussi demain s’établir dans des centres commerciaux.
Thierry Goussin