Speed Burger placé en redressement judiciaire
Bruno Bourrigault, P-DG de Speed Burger nous explique pourquoi il a demandé la mise en redressement judiciaire de l'enseigne Speed Burger.
Stupéfaction dans le milieu du burger, Speed Burger a demandé sa mise en redressement judiciaire. L’annonce est tombée en février, c’est Bruno Bourrigault, co-fondateur et P-DG de l’entreprise qui a réclamé lui-même la mise en redressement judiciaire de son réseau de franchise, auprès du tribunal de commerce d’Angers pour une période de 6 mois.
Loin d’être une mauvaise nouvelle, cette procédure doit permettre à la marque de « repartir de plus belle pour être plus forte demain », affirme Bruno Bourrigault. En effet, l’objectif est de faire face aux difficultés de trésorerie rencontrées en 2019. « Le marché est compliqué, on se fait concurrencer depuis plusieurs années par les services de livraison à vélo », explique le P-DG. « Surtout, nous avons fait de mauvais investissements informatiques en 2017 pour mettre en place un site de e-commerce et une application mobile. Le prestataire était très cher, et surtout les outils n’ont jamais fonctionné », poursuit-il. « Nous avons dû trouver un autre prestataire, engager de nouvelles dépenses, d’où notre problème de trésorerie. Ces dépenses engagées ont fragilisé notre trésorerie. D’où la décision de demander la mise en redressement judiciaire. »
Le réseau garde confiance et nous savons que « cela va nous permettre de rebondir », affirme Bruno Bourrigault. L’enseigne, qui emploie environ 300 personnes via 32 établissements, a pris un véritable virage stratégique depuis 18 mois. Le nouveau site Internet a été lancé depuis janvier ainsi que l’application. Aujourd’hui, 70 % des commandes sont passées par smartphone. 5 nouveaux points de vente ont été ouverts et l’identité visuelle a été repensée, passant d’un logo bleu à gris et d’une baseline positive « créateur de burger ». Rendez-vous dans 6 mois pour voir si les efforts auront porté leurs fruits !