Comment se sont comportées les différentes catégories ?En matière de vins, pour accompagner la croissance de la famille des rosés, nous avons développé 3 nouveaux produits à nos marques : 2 IGP Méditerranée ; Bello Estello et, en bio, À l’Ombre du Pin. Par ailleurs, à côté de notre rosé corse San Pieru, qui s’envole littéralement, nous avons créé un magnum. Globalement, les produits à nos marques continuent d’enregistrer, année après année, une croissance à 2 chiffres, avec + 10 % cette année. Pour maintenir cette croissance, nous créons de nouveaux produits de qualité à des prix raisonnables. En bières, les spécialités continuent d’augmenter fortement avec + 20 %, tandis que la premiumisation des spiritueux continue.
Le réseau a-t-il connu des mouvements ?Celui-ci compte désormais 71 adhérents. Les établissements David ont rejoint Montaner-Pietrini. Deux adhérents sont partis chez C10 tandis que Malaval à Montpellier, anciennement chez C10, est entré dans le groupe Montaner-Pietrini. Sur le début d’année 2019, Hetzel à Lembach et Malt et Houblon à Strasbourg ont rejoint le réseau.
Quels sont vos chantiers de 2019 ?En tant que leader de la consommation hors domicile indépendante, notre priorité est de continuer à être le distributeur « référent » du CHR. Cela passe par une expertise accrue de nos commerciaux dans les différentes familles de produits.Nos adhérents en sont parfaitement conscients et renforcent leur force de vente par des « experts » produits en vins, cafés mais aussi bières et alcools. Le tout est consolidé par de la formation adaptée à chaque famille de produits. La logistique, longtemps délaissée, est désormais une priorité. Il faut investir dans des formes de préparations de commandes différentes ainsi que dans des systèmes de stockage optimisé.Nous allons continuer d’étoffer nos gammes de vins issus de productions bio, HVE, etc. En cours de finalisation également, des gammes élargies de jus de fruits bio, de limonades bio, de thés bio. Ce sont des produits plus « pointus » et ici la difficulté n’est pas de trouver mais de choisir. Il y a énormément d’offres et il faut trouver des fournisseurs qui ont la capacité de répondre à nos volumes. Nous devrions démarrer dans l’année.Nous continuons aussi à privilégier le « made in France ». Nous travaillons à une mise en avant– notamment dans les spiritueux – des produits français qui sont en train de se développer et sur lesquels la demande des consommateurs est en croissanceNous entretenons aussi un partenariat avec un prestataire extérieur qui nous identifie toutes les tendances, principalement européennes mais aussi américaines. Il nous réalise des cahiers de tendances sur les produits et les concepts que nous pouvons ensuite éventuellement relayer à tel ou tel client d’un entrepositaire pour l’aider à alimenter sa réflexion. Nous pensons que les établissements traditionnels doivent étoffer leur offre. Et répondre à la demande des nouveaux consommateurs. C’est indispensable pour maintenir leur part de marché, et par conséquent la nôtre.Il faut donc qu’ils référencent de nouveaux produits et ensuite qu’ils les mettent en scène. C’est pourquoi nous travaillons sur des outils de mise en avant, par exemple des présentoirs. Nous venons aussi de refondre notre outil de création de carte Distrimenu. Nous l’avons encore simplifié : l’établissement pourra créer sa carte lui-même sur le site au lieu de passer par le commercial.