Atypique lève 2,1 M€ et prépare l’avenir
Depuis son lancement Atypique a déjà réussi à sauver 2 000 tonnes de fruits et légumes. Ses cofondateurs entendent sauver encore plus de tonnages alors que, chaque année en France, 11 % de la récolte est gaspillée directement dans les champs car elle ne correspond pas aux standards attendus.
Les projets et les ambitions ne manquent pas ! Portée par une forte demande, Atypique, grossiste spécialiste de la vente de fruits et légumes français déclassés à prix réduits, vient de boucler une levée de fonds de 2,1 M€ auprès de trois investisseurs (Makesense Seed I, Investir&+ et Foodara). La start-up fondée par Simon Charmette et Thibault Kibler pourra ainsi étendre son impact sur tout le territoire français d’ici à fin 2024 et se déployer en Europe à partir de 2025. Grâce cette levée de fonds, elle prévoit de se développer à plusieurs niveaux : ouverture de nouveaux entrepôts pour avoir un impact national, lancement de nouvelles gammes de produits dès 2024 (épicerie, BOF, viande… la réflexion est en cours), le recrutement de nouveaux talents.
Atypique sert déjà plus de 600 clients sur différents segments : la restauration collective avec de grands groupes (Newrest, Sodexo, API Restauration, Dupont Restauration, etc.), la restauration commerciale, avec notamment des groupes hôteliers comme Accor et Louvre Hotel Group, des traiteurs, et également avec des épiceries, des associations, les Banques alimentaires, etc.
Le fonctionnement de la start-up est simple. Elle source les produits en direct chez les producteurs français et les achète à un prix juste. Les produits arrivent sur ses entrepôts régionaux et les clients sont livrés du jour au lendemain en régions AURA et IDF. La prise de commande est rapide via sa plateforme web dédiée et liée en temps réel au stock. Atypique fournit également un kit de communication gratuit à tous ces clients afin de mieux communiquer la démarche aux consommateurs finaux. Depuis son lancement en mars 2021, Atypique a déjà réussi à sauver 2 000 tonnes de fruits et légumes, dont 1 400 depuis janvier 2023. « Nous espérons atteindre 50 000 tonnes de produits par an d’ici à 2030 », annonce Thibault Kibler.