Bernadette de Rozario, championne du monde de chou farci
La première édition du Championnat du monde de chou farci a rendu son verdict. C’est la cheffe singapourienne Bernadette de Rozario qui s’est imposée le 18 novembre parmi les 5 finalistes, issus de présélections en France, en Europe, en Asie, au Japon et en Amérique.
C’est au sein des ateliers de la manufacture Bernardaud, à Limoges, que s’est tenue la finale du Championnat du monde de chou farci le 18 novembre. Cette première édition, organisée par l’Association du Chou Farci (fondée par Les Artcutiers et la Maison Bernardaud), a vu s’affronter en finale cinq chefs venus de France, de Norvège, des Etats-Unis, de Singapour et du Japon : Guillaume Ginther (sélectionné Amériques - Bacchus New York), Bernadette de Rozario (sélectionnée Asie -Restaurant Odette Singapour), Sébastien Guérin (sélectionné France - Palais de l’Élysée Paris), Satoh Keita (sélectionné Japon-Imperial Hotel Tokyo) et Dimitri Veith (sélectionné Europe- Restaurant Mon Oncle Oslo).
Les candidats ont dû réaliser la recette de chou farci avec laquelle il se sont qualifiés. Une épreuve de 3h30 durant laquelle chacun d’entre eux a été secondé par un commis de cuisine issu du Ceproc (Centre d’Excellence des Professions Culinaires), désigné par tirage au sort. Aucune préparation préalable n’était autorisée, l’intégralité de la recette devant être préparée sur place, avec des règles précises sur la taille comme l’origine des choux et des ingrédients interdits (exhausteurs, arômes et colorants artificiels, truffe…). Seul élément imposé : la farce devait comporter au moins 1% de viande de porc et/ou de veau.
C’est la recette à base de saucisse, foie gras, lard, pruneaux et trompettes-de-la-mort de la candidate singapourienne Bernadette de Rozario qui s’est imposée auprès du jury.
Un jury présidé, pour cette première édition, par le chef Arnaud Donckele et composé des chefs Yves Camdeborde, Kenichiro Sekiya, Marie-Victorine Manoa, Bruno Ménard, Ernesto Iaccarino, Jean-Louis Nomicos, Jean-Louis Dumonet ; du boucher Hugo Desnoyer ; du charcutier MOF Pascal Joly, de l’experte culinaire Elizabeth Bernardaud et de la journaliste Raphaële Marchal.