Naissance du Groupement des hôtelleries & restaurations de France (GHR)

Le Groupement national des indépendants (GNI), qui s’est réuni à Lyon du 14 au 15 novembre pour son congrès annuel, a annoncé sa fusion avec le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC) et le Syndicat national de la restauration publique organisée (SNRPO). Cette union donne ainsi naissance au Groupement des hôtelleries & restaurations de France (GHR), dont le but est de  « rassembler, pour mieux les représenter et les défendre, les professionnels et organisations professionnelles de la restauration et de l’hôtellerie, ainsi que les métiers qu’ils exercent ou qu’elles représentent.» Une fusion destinée à donner plus de poids au nouveau syndicat lors des futures négociations avec les responsables de ce secteur qui souffre encore des stigmates de la crise du Covid. 

Une étude auprès de 370 adhérents
Concernant le congrès du GNI à proprement parler, celui-ci s’est déroulé en présence de nombreuses personnalités politiques comme Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ou Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Les deux journées étaient centrées sur les thématiques de la RSE, du management, de l’apprentissage, etc. Une étude réalisée auprès de 370 adhérents du syndicat a ainsi permis d’avoir des informations détaillées sur les pratiques des professionnels du secteur. Quelques chiffres à retenir : 80 % d’entre eux préparent leurs menus avec des produits de saison, et plus d’un sur deux (64 %) achète entre 50 % et 100 % de produits issus de la production française. Côté relation avec les clients, 85 % disent tenir compte des avis clients, mais seulement 65 % d’entre eux communiquent sur leurs actions mises en place par la suite. Enfin, en ce qui concerne la RSE, 40 % des professionnels indiquent avoir mis en place une démarche environnementale à impact positif.