Baïla Pizza fait valser son nom et devient la Signorizza

Chloé Labiche
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STRATÉGIE
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Changement de nom et grandes ambitions pour Baïla Pizza qui change de nom et devient la Signorizza comme vient de l’annoncer son président Erwan Rouxel. « Une nouvelle identité de marque pour renforcer notre impact, satisfaire encore mieux nos clients et projeter durablement l’entreprise et nos partenaires dans un avenir serein et ambitieux », a-t-il résumé sur sa page Linkedin. Un projet accompagné par le cabinet de conseil Labor Action et par l’agence de communication Féria. Les trois prochaines ouvertures prévues à Savenay (44), aux Sables d’Olonne (85) et à Saint-Junien (87) porteront d’emblée la nouvelle marque qui sera déployée dans le réseau qui compte pour l’heure 22 restaurants dont 4 en succursales. L’enseigne de pizza au feu de bois se porte bien et entend ainsi continuer sur sa lancée. Elle enregistre, en effet, un chiffre d’affaires 2018 de 14 M€ HT, soit une progression de près de 7 %, à périmètre constant, par rapport à 2017. Et un premier trimestre 2019 à +13 %. Pour muscler cette dynamique, initiée depuis la reprise en avril 2018 par son nouveau président Erwan Rouxel, la chaîne de restauration mise notamment sur la montée en puissance de la vente à emporter. Cette dernière, proposée en parallèle de la restauration à table depuis le lancement de l’enseigne en 2000, représente aujourd’hui 14 % à 15 % de l’activité, l’objectif est de dépasser les 20 % dans les trois prochaines années. « Nous revoyons nos process clients, nous dématérialisons la commande grâce au Click & Collect que nous déployons en mai avec Innovorder, nous essayons d’augmenter la rapidité d’exécution et de livraison au comptoir », confie Erwan Rouxel. Clientèle plus mass marketDepuis un an et demi la désormais Signorizza s’est aussi adossée aux grands acteurs de la livraison que sont Uber Eats ou Deliveroo pour accentuer la notoriété de son activité vente à emporter. « Ce qui est en train de fondamentalement changer c’est que le client consomme de plus en plus à emporter le midi alors que notre segment a toujours été un marché du soir. Cela s’ouvre aussi en termes de largeur de clientèle, plus mass market », souligne Erwan Rouxel. L’enseigne travaille également au confort de ses zones comptoir et pourquoi pas à la mise en place de bornes de commande. La Signorizza vise cette année une croissance de 25 % du chiffre d’affaires. Dans sa région du Grand Ouest toujours avant de repartir, après cette période de consolidation, dans une logique de développement à l’échelle nationale d’ici quelques mois.
Chloé Labiche
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