Carne diem stories, le podcast créé par un restaurateur à écouter de toute urgence

Myriam Darmoni
Initiative originale de restaurateur - Podcast
Partager sur
Image

Click & collect, plats sous-vide, kits de cuisine… depuis un an, les restaurateurs ont montré qu’ils ne manquaient pas de talent à se réinventer. Yassine Abied (Carnium ) va aujourd’hui plus loin en créant le podcast Carne Diem Stories. L’idée est de donner la parole aux producteurs avec lesquels il travaill(ait)e, essentiellement des acteurs de l’univers de la viande, mais aussi des restaurateurs, des charcutiers, des éleveurs...

Un restaurant à l'arrêt après 400 000 € d'investissement

En effet, Carnium, ouvert en 2019, est entièrement dédié à la (bonne) viande. « Pour cet établissement, j’ai investi 400 000 €, il fait 70 m2 et a moins de 30 places assises. Etant fermé, je cherchais une solution pour pouvoir raconter les difficultés que nous rencontrons tous avec cette crise, et comment nous avons passé l’année 2020 », explique-t-il avec passion.

L'idée : un podcast, 11 émissions et des vidéos bonus

Carne Diem Stories, c’est donc une série de 11 épisodes, d’une mini-vidéo sur Youtube et d’un bonus. La liste des invités est passionnante et très alléchante : Arnaud Billon d’Ah La Vache (que l’on va retrouver chez Douze…), La Maison Montalet, Boucherie Grégoire, Boucherie Bidoche, Maison Vérot, Quinsou, Kitchen Galerie Bis… Car oui, Yassine Abied a aussi invité des restaurateurs pour partager les difficultés rencontrées.

Comment on créé un podcast ?

C’est lui qui mène, avec talent, les entretiens. Pour la partie technique, il est passé par le studio W. Sur les 7 membres de son équipe, actuellement au chômage partiel, 2 ont été embarqués dans l’aventure. « L’investissement a été d’environ 3 000 €. Pour le reste, la communication, nous la faisons nous-même », raconte le jeune entrepreneur.

Génération de passionnés

Yassine Abied fait partie de cette génération de trentenaires, passionnés qui réinvente la restauration. De la même école que l’équipe des Père et Fish ou de la Bao Family (ils ont été dans les mêmes incubateurs, Emergence et Service Compris ), il croit en la mise en avant des produits locaux artisanaux, en la bonne chère et travaille donc de concert avec les producteurs locaux. « Les éleveurs n’ont aucune reconnaissance. Je veux remettre en avant cette profession. Toute la filière est indispensable à la gastronomie. S’ils ne sont pas là, nous n’existons pas. »

A écouter sur toutes les plateformes (Apple, Google, Deezer et Spotify), le premier épisode est ligne. Un épisode par semaine. Bonne écoute !

Myriam Darmoni

Myriam Darmoni
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire