[Spécial RSE] L’Udinap en veille sur « les enjeux et les menaces »

Jean-Charles Schamberger
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THIERRY DRECQ UDINAP

L’Union des distributeurs non alimentaires professionnels tenait son assemblée générale le 20 mars à La Samaritaine. Celle-ci s’est déroulée dans un format volontairement court, destiné à favoriser l’échange entre les différentes acteurs, et a été marquée par plusieurs interventions sur des sujets d’actualité pour la profession.
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Non-alimentaire

«Nous avons un petit peu fait évoluer notre bureau », annonce Thierry Drecq, président de l’Union des distributeurs non alimentaires professionnels (Udinap), à l’issue de l’assemblée générale de ce jeune syndicat créé il y a trois ans à l’initiative de trois acteurs du secteur (ECF Group, Enodis et Matfer Bourgeat). Ainsi, Jean-Pierre Ageorges, P-DG de Roller Grill, a rejoint le bureau, au poste de secrétaire général où il remplace François Houpert, lequel reste néanmoins membre du bureau et soutien de l’Udinap. « C’est un vrai fin connaisseur de la RHF en France et dans le monde. Il porte le savoir-faire français jusqu’en Chine… ce qui n’est pas si fréquent ! », explique Thierry Drecq. 

La base d’adhérents (une cinquantaine) demeure stable. « Cela reste un des objectifs de l’année, de faire un effort de conviction auprès de nos confrères pour rejoindre ce groupe d’acteurs du non-alimentaire de la restauration et de l’hospitalité. Il faut absolument que tous les gens qui sont sous la convention collective 3044 des commerces de gros, ou qui n’y sont pas parce qu’ils sont fabricants, nous rejoignent parce qu’il y a plein d’enjeux et de menaces qui pèsent », déclare Thierry Drecq, précisant au passage que les cotisations n’ont pas augmenté depuis trois ans. L’Udinap n’affiche en effet aucune ambition de développement économique mais souhaite seulement être au service des entreprises et rester accessible aux sociétés réalisant moins de 5 M€ de chiffre d’affaires. 

REP Emballage, Egalim… 

Parmi les sujets qui nécessitent d’être en alerte : ceux de la REP* Emballage, d’Egalim, ou encore de la logistique et des transports (ZFE, verdissement des flottes, panneaux solaires sur les ombrières, déchargement par les chauffeurs-livreurs…). 
« Le métier de grossiste est très méconnu. Donc il y a un réel besoin de le soutenir et de le défendre afin de ne pas se retrouver avec des règles difficiles à gérer et élaborées par d’autres », expose le président de l’Udinap, qui est également membre du bureau exécutif de la Confédération des grossistes de France. L’union veut d’ailleurs travailler sur le sujet du recrutement dans le cadre de la CGF.

*Responsabilité élargie du producteur

Jean-Charles Schamberger
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