[Top 100] Adam Boissons s’attaque au recyclage des bouteilles plastiques

68 - Guewenheim

89e - Quatre millions environ ! C’est la quantité de bouteilles plastiques distribuées par Adam Boissons chaque année à ses clients. On peut ici parler de gisement ! C’est précisément ce qui a décidé Paul Adam, le président du distributeur alsacien de boissons, à créer, l’an dernier, un circuit de collecte avec l’aide de la société Lemon Tri. Adam Boissons ramasse les bouteilles plastiques - principalement chez ses clients de l’hôtellerie pour l’instant - les compacte grâce à la machine mise à disposition sur son site, puis les stocke dans des big bags ensuite collectés et acheminés vers les usines de recyclage. Paul Adam a conscience des limites du système. « Les bouteilles plastiques sont très liées à la vente à emporter et finissent souvent dans des poubelles dans la rue », ou dans la nature ! « Nos clients, à l’exception des hôtels, les récupèrent trop rarement. »

Pas découragé, Paul Adam a même visité début juillet une grande usine de recyclage des plastiques, près de Beaune, exploitée par le spécialiste américain Plastipak. Pour capter ce gisement, la solution passera peut-être par la consignation des bouteilles plastiques, pour leur réutilisation et pas seulement leur recyclage, comme cela se pratique en Allemagne…

Le verre retrouvé !

Recycler est une démarche ancienne chez Adam Boissons. Le distributeur le fait depuis six ans pour le verre. Pas celui des bouteilles consignées bien sûr, habitude de la profession, mais le «  verre perdu » des bouteilles de vin et de spiritueux. « Nous en avons collecté 250 tonnes ces douze derniers mois pour 100  tonnes en 2016 », annoncent fièrement Paul Adam et Geoffrey Rinner, responsable marketing. La collecte du « verre perdu » se généralise en France depuis que la Fédération nationale des boissons (FNB) propose des caisses pour en faciliter la logistique. «  L’opération n’occasionne aucun transport supplémentaire puisque nos camions récupèrent en même temps le verre consigné », conclut Paul Adam. Optimisation logistique et écologie !