Mathieu Teisseire corse ses sirops pour les pros
Nouvelles saveurs innovantes, nouvelle compétition, studio dédié à ses clients et partenaires à Paris : Mathieu Teisseire, marque dédiée au CHR du groupe britannique Britvic met les bouchées doubles pour inspirer et guider ses clients.
Piment vert et Masala Chaï Tea : telles sont les deux nouvelles références qui viennent de rejoindre la gamme de plus de 80 parfums Mathieu Teisseire. La marque de sirop dédiée au CHR du groupe britannique Britvic, anciennement Teisseire Barman devenu Mathieu Teisseire en 2018, joue la carte de l’innovation et des tendances pour séduire les professionnels du bar. « Notre objectif n’est pas d’avoir le plus d’aromatiques possible mais de proposer des produits bien faits qui facilitent le quotidien de nos clients et qui sont au plus proche du goût originel », explique Marie Cabaret, brand ambassador de la marque.
Parmi les outils développés pour guider barmans et restaurateurs : un pantonier présentant les différentes saveurs du catalogue. Le but étant de réaliser une fiche pour chaque référence détaillant les différents types de sucre qui composent le sirop, les clés aromatiques mais également les émotions que ce parfum peut susciter chez le consommateur final. « Quand un client se rend dans un établissement aujourd’hui, au-delà de la boisson il vient vivre un moment », glisse Marie Cabaret. Une dizaine de fiches sont ainsi déjà en cours de réalisation.
Nouveau concours
Autre grande nouveauté lancée cette année, toujours dans cette volonté d’inspiration, de transmission et d’innovation : le lancement de la première édition de la Flavour Masters Drinks Competition dont la finale française s’est tenue au Studio Mathieu Teisseire à Paris le 27 mai. Sept professionnels du CHR se sont affrontés autour de trois épreuves. Parmi elles la création d’une boisson inspirée par une couleur et une émotion ou encore l’analyse et la reproduction du sirop de cerise Mathieu Teisseire.
C’est Maxence Piattelli, bartender à La Rochelle qui a remporté la Flavour Masters en France. La finale internationale se déroulera du 8 au 10 octobre entre Paris et les Alpes françaises, berceau de la marque.
3 questions à Maxence Piattelli, vainqueur de Flavour Masters Drinks Competition France
Pourquoi avoir participé à cette première édition ?
C’était l’occasion de se challenger. J'ai trouvé cette compétition intéressante car j'ai pu choisir dans un portefeuille de saveurs assez large avec quoi je voulais jouer. Le tout avec l'opportunité de proposer du sans alcool. Au-delà du concours c'est une journée dont nous sommes repartis avec énormément de contenu, nous avons appris comment on travaillait en recherche et développement, comment on développait des arômes et des sirops. J'ai trouvé cela passionnant.
Comment se décline votre activité, où travaillez-vous ?
J'ai 30 ans, cela fait 10 ans que j’évolue dans l'industrie. J'ai travaillé dans des bars à cocktails mais aussi dans des discothèques, dans des bars à karaoké, des bars-brasseries… Depuis six mois j’ai monté avec mon associé Charles Jonville une société baptisée Requin Cocktails, nous mettons à la disposition des événements des cocktails à la pression dans des objets de tirage que nous fabriquons, vintage et jolis. Le reste du temps j’effectue du conseil auprès des établissements pour les aider à réaliser de meilleurs cocktails mais aussi auprès des marques pour les aider à comprendre les besoins des bartenders et comment adresser le marché.
Quels sont les atouts du cocktail à la pression selon vous ?
Nous avons d'un côté des clients qui sont de plus en plus exigeants et qui ont envie de boire des cocktails haut de gamme, de l'autre des jeunes qui ne veulent plus travailler dans la restauration. Même sans avoir de compétences très développées en mixologie quelqu'un est capable de vous servir un cocktail haut de gamme en quelques secondes à la pression sans avoir besoin d'entraînement. C'est assez magique. Je pense que les restaurateurs qui ne voient pas l'intérêt de développer le cocktail font une erreur. Ils se privent d'une opportunité de chiffre d'affaires. Les clients sont de plus en plus sensibilisés à boire un cocktail en apéritif. C'est une vente additionnelle vraiment intéressante. Je comprends que ce soit un nouveau set de compétences, c’est pourquoi les acteurs du ready-to-drink ont une carte à jouer pour les aider à proposer des offres, sans pour autant bousculer leurs pratiques.