OIga vise une offre 100 % issue de l’agroécologie d’ici à 2035
Précurseur ! Premiers produits laitiers bio (1975), premiers fromages allégés (1981), premiers steaks de soja (1998)…, l’entreprise familiale bretonne Olga (ex-Triballat-Noyal) l’a toujours été. Pas question aujourd’hui pour Olivier Clanchin, patron du groupe (338 M€), de s’arrêter en si bon chemin.
Le dirigeant souhaite en effet faire d’Olga une « entreprise régénérative, assurant son rôle de locomotive dans la transition alimentaire, écologique et sociétale ». Pour y parvenir, la société a lancé une grande réflexion quant à son avenir à l’horizon 2035. De là a été établie une nouvelle stratégie dont l’objectif est de faire « pivoter Olga vers une organisation plus vertueuse. »
Basée sur cinq axes principaux, cette stratégie prévoit notamment une offre 100 % issue de l’agroécologie. Olga va par ailleurs renforcer sa R&D pour développer de nouveaux produits et services, en explorant de nouveaux procédés de fermentation. À noter qu’au cours dernier SIAL l’entreprise s’est vu décerner le prix « Own the Change » pour ses 70 ans d’innovation au service de la transition alimentaire.
Un pôle culinaire dédié au végétal
Olga va également investir pour réduire massivement son empreinte carbone. « En 2035, 100 % de nos activités auront un impact positif sur l’environnement : énergie, eau, emballages, CO2 », a précisé Olivier Clanchin. Et de poursuivre, « nous aurons finalisé notre 1er bilan carbone Scope 3 en mars prochain. »
Côté recettes, elles devront toutes répondre à la charte nutrition santé développée en interne. Au menu : transparence et information complète pour les consommateurs ; élargissement des produits « clean label », mais aussi formation des collaborateurs à la nutrition et aux enjeux environnementaux. Dirigé par chefs Vincent Marchand et Ronald Hernandez, le pôle culinaire Jean Clanchin, créé en 2021, dédié à la cuisine végétale et durable et accrédité organisme de formation, jouera un rôle important sur ce dernier volet.