OIga vise une offre 100 % issue de l’agroécologie d’ici à 2035

, mis à jour le 27/10/2022 à 12h59
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olga olivier clanchin

Précurseur ! Premiers produits laitiers bio (1975), premiers fromages allégés (1981), premiers steaks de soja (1998)…, l’entreprise familiale bretonne Olga (ex-Triballat-Noyal) l’a toujours été. Pas question aujourd’hui pour Olivier Clanchin, patron du groupe (338 M€), de s’arrêter en si bon chemin.

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Le dirigeant souhaite en effet faire d’Olga une « entreprise régénérative, assurant son rôle de locomotive dans la transition alimentaire, écologique et sociétale ». Pour y parvenir, la société a lancé une grande réflexion quant à son avenir à l’horizon 2035. De là a été établie une nouvelle stratégie dont l’objectif est de faire « pivoter Olga vers une organisation plus vertueuse. »
Basée sur cinq axes principaux, cette stratégie prévoit notamment une offre 100 % issue de l’agroécologie. Olga va par ailleurs renforcer sa R&D pour développer de nouveaux produits et services, en explorant de nouveaux procédés de fermentation. À noter qu’au cours dernier SIAL l’entreprise s’est vu décerner le prix « Own the Change » pour ses 70 ans d’innovation au service de la transition alimentaire. 

Un pôle culinaire dédié au végétal

Olga va également investir pour réduire massivement son empreinte carbone. « En 2035, 100 % de nos activités auront un impact positif sur l’environnement : énergie, eau, emballages, CO2 », a précisé Olivier Clanchin. Et de poursuivre, « nous aurons finalisé notre 1er bilan carbone Scope 3 en mars prochain. » 
Côté recettes, elles devront toutes répondre à la charte nutrition santé développée en interne. Au menu : transparence et information complète pour les consommateurs ; élargissement des produits « clean label »
, mais aussi formation des collaborateurs à la nutrition et aux enjeux environnementaux. Dirigé par chefs Vincent Marchand et Ronald Hernandez, le pôle culinaire Jean Clanchin, créé en 2021, dédié à la cuisine végétale et durable et accrédité organisme de formation, jouera un rôle important sur ce dernier volet. 

Rédactrice en chef de Zepros La Collective, Claire Cosson cultive une passion singulière pour l’univers de la restauration collective. Depuis plus de vingt ans, elle observe et décrypte les mutations d’un secteur souvent discret mais essentiel.
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