PMU parie sur les bistrots

Objectif centre ville ! Avec son nouveau concept de Paris Mutuels Urbains, le PMU veut retrouver le chemin des hypercentres. L’idée étant de s’appuyer sur des restaurateurs indépendants via un contrat de distribution avec un système de commissionnement sur les enjeux. Mais également via un cofinancement pour l’aménagement qui avoisine les 1000 à 1500 € le m². 

Le PMU compte ainsi investir 11 M€ dans ces ouvertures. L’idée de cette nouvelle offre est de créer un espace de convivialité élégant avec du mobilier et un service de qualité où les clients peuvent prendre un verre, manger un morceau et jouer. Avec un cahier des charges assez exigeant pour l’indépendant impliquant de proposer une offre de restauration, d’offrir des horaires d’ouvertures étendues, de soigner l’accueil et de faire preuve de pédagogie en matière de paris hippiques. 

Deux formats sont proposés : soit un espace dédié aux paris hippiques et à la restauration façon corner d’au moins 20 m2, soit un full concept avec l’ensemble de l’établissement aux couleurs de Paris Mutuels Urbains et aucune autre activité, hormis le bistrot et les paris hippiques. 

Une dizaine de Paris Mutuels Urbains a déjà vu le jour à Paris, Amiens, Bordeaux, Sète ou Cannes. « L’idée est d’en ouvrir une quarantaine cette année pour arriver à 150 en 2027. Nous n’irons pas tellement plus loin car nous voulons que cela reste un réseau particulier dédié à une clientèle bien définie qui vit, consomme et travaille dans ces quartiers », confie Sylvain Dominé, directeur des réseaux commerciaux de PMU. 

Ce développement comptera environ 60 % de créations et 40 % de transformations. Au total le PMU dispose de 14 000 points de vente traditionnels que vont venir compléter ces 150 bistrots Paris Mutuels Urbains. « Tous les retours que nous avons sont bons avec un chiffre d’affaires PMU quasiment triplé. Cela permet aussi une progression globale de l’activité de l’établissement », avance Sylvain Dominé.