La Boucherie : une reprise à rythme rapide

« Même si le marché de la restauration assise est moins dynamique que celui de la vente à emporter, nous tirons notre épingle du jeu car ce qui nous a tous manqués pendant deux ans c’est ce que nous vendons tous les jours : la convivialité », se réjouit Alexandre Baudaire, directeur général délégué. Pour autant la marque, qui s’est essayé à la livraison et au click and collect pendant la crise, n’entend pas rester sur ses acquis et a décidé d’élargir le spectre de son offre. Un nouveau concept de restauration rapide verra le jour cet automne. Ce dernier, développé dans un premier temps en succursales, prendra la forme de comptoirs situés à proximité de restaurants La Boucherie.

Restaurants satellites

Ces satellites offriront un parcours client complètement digitalisé et une carte s’articulant sans surprise autour du burger. « Nous ne savons pas si cela va fonctionner : nous entreprenons, nous nous adaptons ! C’est franchement un nouveau métier. L’idée n’est pas de devenir un leader de la restauration rapide mais de couvrir tous les moments de consommation de nos clients », confie Alexandre Baudaire. Pour le groupe familial, qui réalise un chiffre d’affaires d’un peu plus de 100 M€ sous enseigne, l’avenir passe aussi par un important travail de sourcing. La mise en place de filières est à l’œuvre avec l’ambition de conclure des accords tripartites avec les éleveurs. Un souci de l’humain qui touche également les 2 500 collaborateurs du groupe. La Boucherie, qui fait face comme l’ensemble de la profession à des problèmes de recrutement, mise sur son programme de formations diplômantes mais se penche aussi sur les rythmes. Les filiales du réseau testent actuellement le service continu le week-end pour permettre aux client de se restaurer plus tard et aux équipes d’éviter les coupures.