La chasse au gaspi dans les cantines bordelaises est ouverte !

Claire Cosson
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L’ambition est de taille pour Bordeaux : elle veut devenir « la 1re ville française contre le gaspillage et pour l’innovation alimentaire ». En tout cas, c’est ce qu’a déclaré le maire, Nicolas Florian, lors d’une conférence de presse le 25 novembre dernier. 

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Pour parvenir à atteindre cet objectif, la municipalité veut intensifier la lutte contre le gaspillage en particulier dans les cantines scolaires. Alors que 16 000 enfants dans 105 écoles maternelles et élémentaires publiques déjeunent chaque jour dans leur établissement respectif grâce aux repas préparés par les cuisines centrales du Sivu, la ville a dévoilé une série de mesures pour éviter de jeter davantage de denrées alimentaires à la poubelle.

Forte des résultats de campagnes de pesée des déchets dans les écoles, de la mise en place de nouveaux menus, de l’éducation au goût et la formation du personnel avec une baisse du gaspillage de 25 à 30 % sur les sites tests, la ville va étendre ce dispositif en 2020 à l’ensemble des écoles visant une réduction de 50 % du gaspillage alimentaire.

 

Une cuisine collective dans chaque quartier

Au menu également : la valorisation des déchets. Aujourd’hui 80 % des établissements élémentaires sont équipés de tables de tri. Dès 2020, ce chiffre grimpera à 100 % et le dispositif étendu aux maternelles.

S’agissant des bio déchets (matières organiques biodégradables, déchets verts, revues de cuisine ou du potager) dont le ramassage est réalisé par Suez, 100 % des écoles effectueront ce tri d’ici la fin du prochain mandat avec 10 unités équipées par an. Toutes les écoles volontaires seront en outre dotées d’un composteur à raison de 20 écoles supplémentaires par an dès l’année prochaine.

Les élus envisagent d’autres pistes telles : l’ouverture d’une cuisine collective dans chaque quartier, la mise en place d’une pépinière autour des enjeux de l’alimentation, la création d’un système ambulant de conserverie ou bien encore faire du Min de Bordeaux un lieu d’innovation technologique alimentaire.

Claire Cosson
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