La volaille française voit bleu, blanc, rouge

Chloé Labiche
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Si la consommation à domicile de volaille se porte bien, avec une progression de 5,9 % attendue pour l’ensemble de l’année 2020, la chute des commandes de la restauration a porté un coup dur à la filière. L’interprofession s’attend ainsi à une baisse de la consommation globale de 1,1 %.

Certaines espèces ont fortement pâti de la crise de la RHD notamment les canards à rôtir et les pintades. En outre, en 2019, près de 45 % des poulets consommés en France venaient de pays étrangers. C’est pourquoi la filière a lancé en début d’année le Pacte Ambition ANVOL 2025 afin de pousser la volaille française et répondre aux nouvelles attentes sociétales. Ceci autour de six axes forts notamment : répondre à tous les besoins du marché avec du plein air mais aussi du standard, une diminution du recours aux antibiotiques, le maintien d’élevages familiaux ou encore l'utilisation d'une alimentation plus durable.

Un étiquetage élargi en RHD

L’interprofession demande, en outre, un étiquetage généralisé de l’origine des volailles pour tous les circuits. « Nous voulons être conquérants sur la RHD », affirme Jean-Michel Schaeffer, président interprofession volaille de chair-ANVOL. Si le décret qui doit paraître début 2021 sur l’obligation d’identifier l’origine des viandes de volaille non transformées en RHD satisfait ANVOL, l’interprofession veut aller plus loin et demande un étiquetage pérenne de l’origine de toutes les viandes, fraîches ou élaborées, pour tous les circuits de distribution à l’échelle européenne. Pour ce qui est de la restauration collective, où l’import atteint les 70-80 %, ANVOL demande l’adoption d’un texte officiel permettant d’identifier clairement l’origine de toutes les viandes dans les appels d’offres.

Chloé Labiche
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