L’AMRAF demande à l’État de voler à son secours

Chloé Labiche
Relance
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Grosses turbulences pour les secteurs des activités d’avitaillement alimentaire aérien et ferroviaire. L’AMRAF (Alliance des métiers de la restauration aérienne et ferroviaire) tire la sonnette d’alarme et réclame au gouvernement des mesures de soutien à la hauteur de la situation.

Ces marchés, à la croisée des chemin entre tourisme, transport et industrie aéronautique, déplorent une baisse de 80 % du chiffre d’affaires en juillet-août par rapport à 2019. L’AMRAF redoute, en outre, les nombreuses faillites de ses clients transporteurs aériens prévisibles dans les six prochains mois et ne prévoit pas ne reprise rapide comme le souligne Alexis Frantz, son secrétaire général et directeur de Servair, qui n’envisage pas de « retour à la normale avant 2023, voire 2024 ».

Parmi les mesures demandées par le secteur il y la confirmation que le seuil de 250 salariés ne s’applique pas à ses entreprises qui pourront donc bénéficier de l’annulation des charges et contributions sociales du 1er février au 31 mai 2020 ; la prorogation des modalités actuelles de prise en charge du chômage partiel au minimum jusqu’au 31 décembre et non seulement jusqu’au 30 septembre ; et enfin l’autorisation dans le cadre de l’APLD (activité partielle de longue durée) d’une prise en charge jusqu’ à 70 % de réduction d’activité. Sans réponse positive, une seconde vague de réductions d’effectifs sera inévitable selon le syndicat.

L’AMRAF regroupe l’ensemble des opérateurs exerçant dans le métier de la restauration aérienne et ferroviaire. Elle est principalement composée des groupes Servair, Newrest, LSG et Air Culinaire et représente 12 500 salariés en France.

Chloé Labiche
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