Le chômage partiel dans la rapide remis en question ?

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"On nous a demandé de poser nos jours de RTT, les informations sont floues", nous apprenait ce matin une employée d'une grosse enseigne de restauration rapide qui souhaite rester anonyme. "Pour la semaine prochaine, on va peut-être nous demander de poser des congés!", poursuit-elle.
Un communiqué de la FGTA-FO, publié hier, en appelle au gouvernement qui semble rétropédaler quant aux annonces faites de prise en charge du chômage partiel dans la restauration rapide. La raison ? La vente en emporter et la livraison sont autorisées.
Résultat des milliers de salariés sont dans l'incertitude et ne savent pas s'ils seront payés à la fin du mois.
Des étudiants, qui avaient des petits boulots dans les grandes chaînes de restauration rapide ont été contactés par leur patron : "attendez-vous à ce qu'on vous demande de revenir faire les livraisons". Sauf qu'ils ont quitté leur lieu d'étude, suite à la fermeture des écoles, et rejoint les domiciles familiaux.
C'est tout un secteur et près de 200 000 salariés qui attendent donc de savoir s'ils auront un salaire à la fin du mois.

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