Les revendications anti-faillite des Brasseurs Indépendants

Chloé Labiche
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C’est un véritable cri d’alarme que lance le Syndicat National des Brasseurs Indépendants (SNBi) via son président Jean François Drouin. L’organisation qui représente les 1800 brasseurs artisans français et environ 5 000 emplois directs, appelle le gouvernement à mettre en place une série de mesures pour éviter la faillite de nombreuses entreprises.

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Ainsi pour les brasseurs indépendants (produisant moins de 200 000 hl) le SNBi demande : l’ exonération totale des charges sociales et patronales pendant toute la durée du confinement, sans perte des droits générés par ces cotisations (chômage, retraite) ; l’exonération totale des charges fiscales directes pendant la durée de la crise ; l’annulation des taxes sur l’alcool (droits accises) jusqu’au 31 décembre 2020 ; l’éligibilité automatique au fonds de solidarité pour tous les brasseurs indépendants dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 M€ ; la suspension des mensualités des prêts sans aucun frais, ni intérêt ; l’éligibilité automatique au prêt de trésorerie garanti par l’état sans garantie, ni assurance additionnelle ; la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sanitaire, afin que les assureurs appliquent les clauses de perte d’exploitation ; la dispense de licence, au même titre que les viticulteurs, dans les caveaux des brasseries artisanales, dès la fin du confinement et la création d’un code APE particulier pour les brasseurs indépendants dès la sortie du confinement. « Sans l’application de ces mesures de sauvegarde, ce sont des centaines d’entreprises en pleine croissance qui fermeront, des milliers d’emplois qui seront sacrifiés et toute une filière agricole amont (production d’orge, malteurs, houblonniers) qui sera impactée », prévient le SNBi.

 

Chloé Labiche
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