Nouveau départ pour Flunch

Après une baisse du chiffre d’affaires de près de 237 M€ (-56 %) en 2020 et de 294 M€ (-70 %) en 2021 par rapport à 2019 du fait de la crise sanitaire, Flunch avait, en effet, décidé de se placer sous la protection du Tribunal de Commerce de Lille en demandant l’ouverture d’une procédure de sauvegarde (gel des dettes antérieures).

Cette solution a permis à la marque du groupe Agapes Restauration de se donner du temps en termes de trésorerie en attendant la reprise de l’activité commerciale. Parallèlement, Flunch a engagé un redimensionnement de son réseau avec un plan de transformation pour s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs et avec la redéfinition de ses services support.

57 restaurants ont ainsi fait l’objet de recherches de solutions de reprises proposées aux collaborateurs, aux franchisés actuels, ou à des repreneurs du secteur de la restauration. Aujourd’hui, après cession de 8 restaurants dont 5 en franchise, l’entreprise compte au total 105 restaurants intégrés et 65 en franchise.

« Notre plan d’urgence mis en place suffisamment tôt, nous a permis de passer le cap difficile de la crise sanitaire, adapter notre réseau, réaliser des reclassements en interne ou en franchise, et poursuivre notre transformation, ce qui a permis de sauver 268 emplois par rapport aux 1 248 emplois concernés par le PSE lors de notre entrée en procédure de sauvegarde, soit près d’un quart », explique Guillaume Lecomte, Président de Flunch, « Aujourd’hui l’activité reprend même si elle n’est pas encore revenue aux niveaux de 2019, notamment du fait des contraintes du pass sanitaire et du télétravail. La feuille de route budgétaire est respectée. Nous prévoyons un retour à l'équilibre en 2022 avec un chiffre d’affaires proche de celui de 2019 autour de 310 M€. À fin octobre 2021, l’EBITDA de Flunch était déjà en avance de 7 M€ sur le budget prévisionnel. Nous pouvons désormais envisager l’avenir avec confiance ».

Agapes, actionnaire de Flunch, a déjà réinjecté 57 M€ pour soutenir l’enseigne et prévoit d’investir 135 M€ pour financer le plan « Cap à 5 ans » qui vise à régénérer la marque. Deux écoles de formations pour la montée en compétence des équipes et l’intégration des nouveaux collaborateurs ont déjà été créées.